Deux hommes mis en examen après une vague de vols et de dégradations
La police de la division Est de la circonscription de Bordeaux a entendu, le 3 septembre, deux hommes suspectés d’avoir fracturé environ 80 véhicules entre le 9 février et le 26 avril sur la rive droite de la Garonne, à Cenon et Bordeaux. Soixante-six victimes ont porté plainte, selon le dossier transmis aux autorités judiciaires.
Les mis en cause, âgés de 19 et 29 ans, étaient sans domicile fixe au moment des faits. Ils sont déjà connus des services de justice pour des faits similaires, indique l’enquête. Leur nationalité, précisée dans les actes, est algérienne.
Modalités de l’enquête
Les investigations ont reposé sur plusieurs éléments matériels et techniques. Des prélèvements biologiques et des relevés de traces sur des véhicules ont permis d’établir des correspondances entre les lieux des faits et les deux suspects. L’analyse des images de vidéoprotection a aussi été utilisée pour relier ces dossiers entre eux.
Par ailleurs, les enquêteurs ont fait le lien avec une autre affaire remontant au mois d’avril, dans laquelle deux touristes espagnols avaient été violemment agressés. Selon la procédure, les auteurs présumés étaient recherchés par les gendarmes pour plusieurs larcins en Gironde.
Arrestation et mise en examen
La brigade de recherche de Mérignac a localisé et interpellé les deux hommes fin juillet, après avoir traqué leurs téléphones. Ils ont été placés en garde à vue puis mis en examen. Placés en détention provisoire, ils sont incarcérés au centre pénitentiaire de Gradignan en attendant leur comparution.
Leur procès est fixé au 23 septembre, date à laquelle ils devront répondre devant la juridiction compétente de l’ensemble des faits qui leur sont reprochés : vols avec effraction, tentatives de vols, et la mise en cause dans l’agression d’avril.
Conséquences pour les victimes et la circulation
Les victimes, dont la majorité a déclaré des détériorations de vitres et la disparition d’espèces ou d’objets laissés à l’intérieur des véhicules, ont été invitées à se constituer partie civile dans la procédure. Les faits étaient principalement concentrés dans des secteurs résidentiels et commerçants de la rive droite, occasionnant inquiétude et démarches administratives pour les automobilistes touchés.
La justice et les services de police poursuivent l’instruction pour préciser le nombre exact d’infractions imputables à chacun des prévenus et éclaircir d’éventuelles connexions avec d’autres dossiers en Gironde.