Le 3 septembre à Paris, Michel Barnier a rejoint l’ancien Premier ministre Édouard Philippe pour un premier rendez-vous de campagne. Sur les quais de Seine, face à un parterre de militants et de sympathisants, l’ancien négociateur en chef du Brexit a vivement réagi aux critiques lancées par sa concurrente socialiste, qualifiant ses propos d’« attaques minables ».
Un contexte national suivi en région
Alors que la bataille interne à la droite et au centre s’intensifie en vue des échéances nationales à venir, la visite de Michel Barnier et d’Édouard Philippe à Paris a été présentée comme un coup d’envoi symbolique. Les enjeux sont observés de près en Nouvelle-Aquitaine, où les sections locales de Horizons et des Républicains appellent à l’unité pour porter une offre politique crédible.
Des attaques jugées « minables »
Interrogé sur les prises de position récentes d’une élue socialiste de premier plan, Michel Barnier n’a pas mâché ses mots : « Je refuse ces attaques minables qui ne font pas honneur au débat politique. » Il a ajouté vouloir se concentrer sur son programme et ses propositions pour « redonner de l’efficacité à l’action publique ».
- Les grands thèmes : sécurité, réforme des retraites, relance économique.
- Le calendrier : succession de réunions publiques jusqu’aux primaires.
- La mobilisation : rendez-vous annoncés à Bordeaux et à Pau.
Une dynamique observée en Aquitaine
En Nouvelle-Aquitaine, les responsables locaux saluent cette première étape parisienne. « Nous attendions un signal fort pour lancer nos propres actions de terrain », confie un militant girondin. Plusieurs déplacements de la co-liste Aquitaine de Horizons-Renaissance sont d’ores et déjà programmés pour septembre et octobre, notamment à la Rochelle et en Landes.
Le duo Barnier-Philippe doit désormais enchaîner les meetings au cœur de la capitale avant de sillonner les départements. Objectif affiché : rassembler les forces du centre droit pour préparer les échéances de 2026 et 2027.