À Paris, Barnier fustige les attaques ‘minables’ de sa rivale socialiste

Mercredi 3 septembre, Michel Barnier, candidat des Républicains à l’élection présidentielle de 2025, est monté au créneau depuis la capitale pour dénoncer « les attaques minables » de sa concurrente socialiste. Accompagné d’Édouard Philippe, l’ancien Premier ministre et tête de liste LR aux régionales de 2021, le président du Conseil national de la Résistance a tenu une réunion publique à Paris, marquant le coup d’envoi de sa campagne pour la rentrée.

Un meeting sous haute tension

Devant plusieurs centaines de militants massés dans une salle du quartier latin, Michel Barnier a vivement critiqué les propos tenus par la candidate socialiste au même scrutin. Sans citer son nom, il a reproché à sa rivale de multiplier les « attaques stériles » dès qu’il évoque son projet sur la sécurité ou la transition écologique.

  • « Minables »: selon Michel Barnier, ces critiques relèvent plus de la « politique politicienne » que d’un débat d’idées.
  • Édouard Philippe en renfort : l’ancien premier ministre a rappelé son soutien sans faille et souligné l’importance d’un « rassemblement de la droite et du centre » face à des attaques jugées « contre-productives ».
  • Les thèmes phare : sécurité, immigration, pouvoir d’achat et écologie ont servi de toile de fond à cette charge, illustrant les clivages entre la droite et la gauche modérée.

Pourquoi Paris ? Un signal fort pour la campagne

Choisir la capitale pour un coup d’envoi n’est pas anodin. S’il reste attaché à sa ville natale du Pays basque, Michel Barnier veut envoyer un signal clair : il entend peser sur le débat national et gagner l’attention des médias avant la grande messe de la rentrée parlementaire. La présence d’Édouard Philippe, très populaire dans certaines zones urbaines, vise également à rallier les électeurs de centre-droit peu séduits par les sorties musclées de l’ex-ministre des Affaires étrangères.

Enjeux pour la Nouvelle-Aquitaine

Si le meeting se tenait à Paris, l’impact régional n’est pas négligeable. Les Républicains, historiquement bien implantés dans le Sud-Ouest, cherchent à mobiliser les cadres et militants aquitains autour d’un message unitaire. Plusieurs responsables locaux devraient relayer dès cette semaine les propos de Michel Barnier dans les fédérations de Gironde, des Landes et des Pyrénées-Atlantiques. Au-delà de l’échéance présidentielle, ce rassemblement prépare le terrain pour les municipales de 2026, où les alliances entre LR et divers centristes seront scrutées de près.

Prochaines étapes de la campagne

Après Paris, Michel Barnier et Édouard Philippe prévoient plusieurs déplacements en province, notamment dans les grandes métropoles régionales. Un meeting dans une ville de Nouvelle-Aquitaine devrait être annoncé d’ici la fin de la semaine, afin de réaffirmer le socle de leur projet sur le terrain.

Sur les réseaux sociaux, la séquence parisienne fait déjà débat. Les soutiens de Barnier expriment leur satisfaction face à une posture musclée, tandis que les partisans de la candidate socialiste répliquent sur Twitter et Facebook, dénonçant un « débat stérile » au détriment des propositions concrètes pour le pays.

Dans un contexte politique de plus en plus polarisé, chaque mot, chaque attaque et chaque meeting deviennent décisifs. L’enjeu est clair : convaincre au-delà de l’électorat traditionnel de droite, et mettre en garde contre une gauche qu’ils jugent « incapable de rassembler ».

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