Un surfeur de 57 ans a été mortellement attaqué samedi au large de Sydney, en Australie. Les autorités de l’État de Nouvelle-Galles du Sud et des biologistes spécialisés estiment qu’un grand requin blanc d’environ 3,4 à 3,6 mètres est probablement responsable de l’attaque, après examen des photos de la planche de surf de la victime.
Les faits
La victime, identifiée par des médias australiens sous le nom de Mercury Psillakis, surfait avec cinq ou six amis dans les eaux du Pacifique, au large des plages de Long Reef et Dee Why, au nord de Sydney. Selon la police, l’homme, marié et père d’une jeune fille, a subi des blessures graves et a perdu « plusieurs membres », a déclaré le responsable de la police de l’État, John Duncan, lors d’une conférence de presse.
Mesures de sécurité renforcées
Suite à l’attaque, plusieurs plages ont été fermées. Les autorités ont déployé des moyens supplémentaires pour surveiller les squales :
- installation de deux lignes supplémentaires de bouées équipées d’hameçons capables d’alerter en cas de morsure et de faciliter la pose de traceurs ;
- surveillance par drones ;
- patrouilles en jet‑ski.
Contexte et précédents
Il s’agit de la première attaque mortelle à Sydney depuis 2022, année où Simon Nellist, un moniteur de plongée britannique, avait été tué au large de Little Bay. La précédente attaque fatale dans la ville remontait à 1963. Le gouvernement de Nouvelle-Galles du Sud rappelle que les requins sont présents toute l’année dans ces eaux et que leur présence peut varier en fonction des conditions météorologiques, océaniques et de la disponibilité de la nourriture.
Plus largement en Australie, les attaques de requins restent rares mais régulières : depuis 1791, plus de 1 280 incidents impliquant des requins ont été recensés, dont plus de 250 mortels, selon une base de données consacrée aux rencontres entre humains et squales. La dernière attaque mortelle avant celle-ci remonte à mars, lorsqu’un surfeur a été tué au large de Wharton Beach, en Australie-Occidentale.
Réactions
Les autorités locales insistent sur la prudence des usagers de la mer et sur la nécessité des dispositifs de surveillance pour réduire les risques. Les opérations en cours visent à repérer et, si possible, à marquer les animaux présents pour mieux suivre leurs déplacements et prévenir de nouvelles confrontations.
Les enquêtes et analyses des spécialistes, fondées sur les éléments matériels récupérés et les témoignages, restent la base des conclusions actuelles. Les autorités n’ont pas indiqué de changement immédiat des protocoles nationaux, mais ont confirmé la poursuite des mesures de surveillance locales autour des plages concernées.