Blocage matinal à Brantôme-en-Périgord
Ce mercredi 10 septembre, le mouvement « Bloquons tout » a lancé ses premières actions en Dordogne. Vers 8 heures, une cinquantaine de manifestants se sont rassemblés au rond‑point de la Truffe, au carrefour de la route d’Angoulême et de celle de Nontron, à Brantôme‑en‑Périgord.
Le rassemblement est resté calme. Les manifestants ont mis en place un filtrage de la circulation : ils arrêtaient brièvement les automobilistes pour leur exposer leurs revendications, puis laissaient repartir les véhicules. Des gendarmes étaient présents et surveillaient la zone pour assurer le maintien de l’ordre.
Des revendications politiques affirmées
Parmi les participants, une manifestante identifiée comme Natacha a expliqué son hostilité aux dirigeants en place et demandé la « destitution de Macron », appelant à « retrouver un pouvoir populaire ». Elle estime que la nomination de Sébastien Lecornu au poste de Premier ministre ne change rien à la situation.
Les actions observées à Brantôme correspondent à l’appel national né sur les réseaux sociaux et destiné à mesurer la colère sociale, selon les organisateurs. Sur place, les prises de parole visaient à interpeller les automobilistes et à mobiliser localement autour de leurs demandes.
Organisation et autres rendez‑vous en Dordogne
En parallèle de Brantôme, des mobilisations étaient annoncées en Dordogne dans la matinée :
- Périgueux : rassemblement à 11 h devant le centre des Finances publiques (appel CGT).
- Bergerac : rassemblement à 10 h 30 devant le palais de justice (appel CGT).
- Sarlat : rassemblement au rond‑point de Madrazès à 9 h 30.
Ces rendez‑vous traduisent une combinaison d’initiatives locales et d’appels nationaux. Sur le terrain, la présence des forces de l’ordre a visé à encadrer les actions et à éviter tout débordement.
Impact local
À Brantôme, l’impact sur la circulation a été limité grâce au caractère bref des filtrages et à la surveillance gendarmerie. Aucun incident majeur n’a été signalé dans l’immédiat par les forces présentes. Les autorités locales et les services de gendarmerie restent mobilisés pour suivre l’évolution de la journée.
Cette première matinée de mobilisation en Dordogne illustre la variabilité du mouvement : des actions dispersées, souvent de faible effectif, mais susceptibles d’être amplifiées selon l’adhésion locale et les relais nationaux.
Photo : manifestants au rond‑point de la Truffe à Brantôme, échanges avec des automobilistes sous surveillance gendarmerie.
