Deux mineurs en garde à vue liés à projets djihadistes en France

Deux autres mineurs ont été interpellés et placés en garde à vue en lien avec une affaire de projets d’attentats djihadistes, a annoncé mercredi le Parquet national antiterroriste (Pnat). Aucune précision n’a été communiquée sur le lieu exact des nouvelles interpellations.

Une enquête lancée depuis fin août

L’enquête, ouverte le 21 août pour « participation à une association de malfaiteurs en vue de commettre des crimes d’atteinte aux personnes », a été confiée à la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI). Elle fait suite à l’interpellation, le 1er septembre dans la Sarthe, d’un mineur de 17 ans acquis aux thèses de l’organisation État islamique et mis en examen pour des projets d’attaques sur le territoire français.

Les investigations menées lors des perquisitions et l’exploitation des supports numériques saisis ont mis au jour « l’existence d’autres personnes potentiellement impliquées », indique le Pnat. C’est dans ce prolongement que deux mineurs supplémentaires, dont l’âge n’a pas été précisé, ont été placés en garde à vue.

Les cibles et les moyens recherchés

Selon une source proche du dossier, le premier mineur mis en examen avait ciblé diverses institutions et lieux sensibles : ambassades à Paris, Parlement européen, commissariats, établissements scolaires et boîtes de nuit. Les investigations ont également révélé des recherches d’armes et la volonté de s’entourer de complices.

Un phénomène en hausse

Les autorités antiterroristes soulignent la montée de l’implication de mineurs dans les dossiers liés au terrorisme depuis 2023. Le Pnat a récemment chiffré cette progression : 15 mineurs mis en examen en 2023, 18 en 2024 et déjà 11 au 1er juillet de l’année en cours.

  • Qui intervient : Parquet national antiterroriste et DGSI.
  • Date-clé : enquête ouverte le 21 août ; premier mineur interpellé le 1er septembre.
  • Statut : deux nouveaux mineurs en garde à vue ; le premier mineur a été mis en examen et placé en détention provisoire.

Les garde à vue en cours doivent permettre aux enquêteurs de préciser le degré d’implication des intéressés et d’identifier d’éventuels réseaux ou complicités. Le Pnat reste l’autorité de référence pour la conduite de cette instruction.

Contexte : la lutte contre la radicalisation et les projets d’action violente implique désormais un nombre croissant de jeunes, ce qui pose des défis spécifiques aux services de renseignement, à la justice et aux politiques de prévention.

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