Trois hommes ont été interpellés mercredi dans la Vienne et placés en garde à vue dans le cadre de l’enquête sur la mort d’Agathe Hilairet, la joggeuse de 28 ans retrouvée morte début mai près de Vivonne, a indiqué le parquet de Poitiers.
Les faits établis
Le corps d’Agathe Hilairet, partie courir le 10 avril depuis le domicile de ses parents à Vivonne, avait été découvert le 4 mai par un promeneur, plusieurs semaines après sa disparition. Les premières investigations des gendarmes avaient conduit à privilégier une piste criminelle : selon les sources judiciaires, le cadavre a été déplacé après le décès, et l’analyse de la montre connectée de la victime a confirmé l’hypothèse d’une intervention humaine au moment de sa disparition.
Arrestations et perquisitions
Les trois personnes interpellées mercredi sont des hommes domiciliés dans la Vienne. Leurs domiciles ont fait l’objet de perquisitions, rapporte Le Courrier de l’Ouest, cité par le parquet. Une garde à vue était en cours jeudi matin, selon la même source. Les investigations sont menées sous l’autorité du parquet de Poitiers et conduites par la gendarmerie.
Ce que l’on sait — et ce que l’on ignore
- Victime : Agathe Hilairet, 28 ans, habitante de Vivonne.
- Disparition : partie courir le 10 avril, plus aucun signe de vie depuis.
- Découverte : cadavre retrouvé le 4 mai près de Vivonne (Vienne) par un promeneur.
- Enquête : piste criminelle privilégiée ; montre connectée et déplacement post-mortem établis par les gendarmes.
- Procédure : trois hommes interpellés et entendus en garde à vue ; perquisitions réalisées dans la Vienne.
Les magistrats et les enquêteurs n’ont pour l’heure pas communiqué sur d’éventuelles mises en examen ni sur les liens existant entre les personnes arrêtées et la victime. Les éléments techniques (analyses médico-légales, expertises de la montre connectée, et résultats des perquisitions) restent au centre des investigations.
Contexte local
La découverte du corps d’une jeune femme et l’avancée de l’enquête ont suscité une vive émotion à Vivonne et dans les communes environnantes. Les autorités ont rappelé la nécessité de respecter la présomption d’innocence et demandé à la population de ne pas diffuser d’informations non vérifiées qui pourraient nuire à la procédure.
Cette affaire, suivie au niveau local et national, illustre la mobilisation des services judiciaires et des gendarmes dans les enquêtes pour violences et/ou disparition inquiétante. Le parquet de Poitiers centralise les suites de l’instruction.
Nous relayons ici les éléments confirmés par le parquet et la presse locale : aucune information supplémentaire officielle sur les responsabilités des personnes interpellées n’a été communiquée au moment de la publication.