La Banque de France indique que l’appel au boycott de la carte bancaire lancé par le mouvement «Bloquons tout» mercredi n’a pas entraîné de baisse significative des transactions. Selon l’institution, les paiements et les retraits restent «dans leur marge de fluctuation habituelle».
Contexte de la mobilisation
Le mouvement, né sur les réseaux sociaux, a rassemblé près de 200 000 personnes en France lors de la journée de mobilisation. Parmi les actions préconisées figurait un appel à n’utiliser que des espèces pendant une période, avec pour objectif déclaré de «déstabiliser les banques». La mobilisation a été soutenue, côté syndicats, principalement par la CGT et Solidaires.
Constat des banques et de la Banque de France
- Les réseaux bancaires ont déclaré ne pas avoir constaté de baisse notable des transactions par carte le jour de l’appel.
- La Banque de France précise : «Nous n’observons pas d’évolution significative. Les paiements et retraits sont globalement dans leur marge de fluctuation habituelle».
- L’institution ajoute qu’elle «est en permanence vigilante face à toute évolution significative inattendue et dispose d’une capacité de mobilisation du marché permettant de réagir sur le court et le long terme».
Ce que cela signifie
Sur la base des observations communiquées, l’initiative de boycott n’a pas, à court terme, modifié de façon mesurable les habitudes de paiement en France. Les flux de transactions par carte, essentiels au fonctionnement quotidien des commerçants et des services, sont restés stables selon les acteurs financiers consultés.
Perspectives
Si l’appel à privilégier les espèces n’a pas produit d’impact immédiat vérifiable, la Banque de France insiste sur sa vigilance et sa capacité d’intervention en cas d’évolution inattendue. Parallèlement, les syndicats ont appelé à une nouvelle journée de grève et de mobilisation le 18 septembre, ce qui pourrait relancer la question des conséquences économiques et des comportements de paiement.
Pour l’instant, les autorités monétaires et les établissements bancaires considèrent que la situation reste sous contrôle, mais restent attentifs à d’éventuelles actions prolongées ou plus largement suivies.