Rugby à Pau : Triep-Capdeville nostalgique après Castres

« David, c’était Goliath » : la chronique hebdomadaire de Pierre Triep-Capdeville

Publié le 12/09/2025

Avant la réception du Stade Français ce samedi, Pierre Triep-Capdeville, ancien pilier de la Section Paloise, livre sa chronique hebdomadaire sous le titre provocateur «David, c’était Goliath». L’exercice mêle souvenir, ironie et observation sur l’évolution du rugby moderne.

Triep-Capdeville commence par une mise en perspective : pour lui, le rugby d’autrefois était simple et direct. Il se remémore une époque où les consignes tenaient en trois règles élémentaires — «pas de passes en avant, ne pas aller en touche, et filer le ballon à Dantiacq» — et où cette simplicité faisait la force des équipes. L’auteur assume une pointe de nostalgie et raille avec humour ceux qui, selon lui, s’embarrassent aujourd’hui d’un discours technique et administratif autour des feuilles de match et des salaires.

Le chroniqueur déplore également la complexité contemporaine du jeu, citant notamment l’apparition de protocoles médicaux (commotion) et un langage journalistique et managérial qui lui échappe parfois. Malgré son scepticisme à l’égard du Top 14 moderne, il reconnaît cependant les vertus du jeu collectif et de la solidité défensive quand elles sont appliquées correctement.

La victoire récente de la Section Paloise à Castres sert d’exemple : elle rassure Triep-Capdeville sur les fondamentaux du club. Il voit dans ce succès «un début de promesse tenue» — sans pour autant déclarer l’équipe définitivement réconciliée avec le championnat, pointant encore des lacunes et des incertitudes pour une place dans le top six.

L’article se tourne ensuite vers l’actualité immédiate : le match au Hameau contre le leader du championnat. Triep-Capdeville affiche un mélange de prudence et d’optimisme régional. Selon lui, Pau dispose d’une recette simple pour gagner : une mêlée solide, de la défense et de la solidarité. Il termine sur une image populaire, presque taquine, en suggérant que «pour gagner, il suffira de filer la balle à Gailleton» — formule qui illustre son goût pour les solutions pragmatiques et le jeu direct.

Dans ce billet, l’ancien pilier ne cherche pas à détailler les schémas tactiques modernes mais à rappeler que les vertus classiques — abnégation, engagement collectif et respect des fondamentaux — peuvent encore faire la différence, particulièrement à domicile, au Hameau.

Tribune d’humeur plus que brillante analyse technique, la chronique de Triep-Capdeville offre un regard personnel sur la Section Paloise et sur l’état du rugby professionnel, oscillant entre mémoire et exigence sportive.

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