La peluche Labubu crée l’événement en centre-ville de Bordeaux. À l’occasion de l’ouverture d’une boutique Pop Mart, des centaines de fans se sont massés mercredi devant le magasin, certains ayant passé la nuit pour tenter d’acheter ces peluches devenues virales.

Affluence et rupture de stock

Pop Mart, le distributeur chinois spécialisé dans les peluches et figurines à collectionner, a inauguré à Bordeaux sa première boutique en province, deux ans après l’ouverture du premier point de vente français à Paris. L’engouement a été immédiat : étagères vidées en quelques heures et files d’attente importantes dès l’ouverture. À Bordeaux, comme ailleurs, les rayons sont « déjà presque vides », rapportent des clients sur place.

Un phénomène mondial

Les Labubu, reconnaissables à leur air malicieux et à leurs couleurs vives, inondent les réseaux sociaux. Selon les chiffres communiqués par les distributeurs, 10 millions d’exemplaires sont vendus chaque mois dans le monde. Sur le marché, le prix d’un modèle varie grandement selon sa rareté, allant d’environ 10 à 1 300 euros.

• Ouverture Pop Mart : première boutique hors Paris en France.
• Affluence : centaines de personnes, files et nuits passées devant le magasin.
• Ventes mondiales : environ 10 millions d’unités par mois.
• Prix : de 10 à 1 300 € selon la rareté.

La chasse au trésor et les dérives

Pour de nombreux acheteurs, l’acquisition n’est plus un simple achat mais une véritable « chasse au modèle rare ». Certains clients s’empressent de soupeser ou d’ouvrir partiellement des cartons afin de tenter de dénicher la figurine la plus convoitée. Ce rituel de collection transforme les boutiques en lieux d’ébullition où l’excitation alimente la demande.

Cette popularité a aussi des effets collatéraux : les ruptures de stock se multiplient et des contrefaçons apparaissent massivement sur les places de marché en ligne. Les autorités ont déjà signalé des saisies importantes de peluches falsifiées durant l’été, obligeant les acheteurs à redoubler de vigilance.

Conseils pour les acheteurs

Les consommateurs souhaitant démarrer ou compléter une collection sont invités à vérifier la provenance des produits, à privilégier les points de vente officiels et à se méfier des annonces aux prix trop attractifs. En cas de doute, demander une facture ou une preuve d’authenticité peut éviter des déconvenues.

Qu’il s’agisse d’un simple phénomène de mode ou d’une tendance durable, l’arrivée de Labubu à Bordeaux illustre la force des cultures de collection et l’impact des réseaux sociaux sur les comportements d’achat. Pour l’heure, les Bordelais qui n’ont pas pu se procurer la peluche devront soit patienter, soit se préparer à mener la « chasse » en ligne — avec prudence.