Une nuit de terreur pour un couple de retraités à Vaucresson (Hauts-de-Seine) : dimanche matin, les auteurs d’un braquage ont quitté leur domicile après avoir ligoté les deux septuagénaires et emporté bijoux, sacs de luxe et une somme estimée entre 200 000 et 300 000 euros, rapportent les premiers éléments de l’enquête.

Le récit des faits

Selon les informations publiées par la presse locale, un homme de 78 ans a d’abord été contacté par téléphone par un individu se présentant comme un employé de sa banque, l’informant d’une prétendue fraude et de la nécessité d’une intervention technique. Vers 16 heures, un faux « technicien » s’est rendu au domicile du couple et est reparti sans incident apparent.

Quelques heures plus tard, vers 19 heures, deux autres individus sont revenus. Ils ont ligoté le mari et son épouse, fouillé la maison et rassemblé objets de valeur et liquide. Les auteurs sont restés sur place toute la nuit et ont quitté les lieux aux premières heures du matin, emportant un butin évalué entre 200 000 et 300 000 euros, comprenant également des munitions.

Les victimes ont finalement pu se libérer et ont été prises en charge par les pompiers. Elles n’ont pas présenté de blessures physiques graves.

Enquête en cours

La police judiciaire des Hauts-de-Seine est chargée des investigations et recherche activement les auteurs. Pour l’heure, aucun suspect n’a été interpellé publiquement et les enquêteurs n’ont pas diffusé de détails supplémentaires sur l’identité ou la direction prise par les malfaiteurs.

Un mode opératoire répandu

Ce mode d’escroquerie, où les auteurs se font passer pour des conseillers ou techniciens bancaires, s’est multiplié ces dernières années et vise fréquemment les personnes âgées. Les journaux qui relaient l’affaire indiquent que plusieurs centaines de milliers d’euros ont été extorqués dans des affaires similaires récemment en Île-de-France et ailleurs.

La rédaction rappelle la vigilance recommandée face à tout appel ou visite non sollicités se prétendant liés à un établissement bancaire et invite les personnes victimes ou témoins à contacter la police judiciaire locale.