Londres. Une femme issue d’une lignée proche de la famille royale britannique et son compagnon ont été condamnés lundi à de lourdes peines de prison pour homicide involontaire après la mort de leur nourrisson, a rapporté l’AFP.
Peines sévères pour « conduite négligente »
Le tribunal londonien a infligé des peines de 14 et 18 ans de détention aux deux prévenus. Le juge a souligné la « conduite négligente » des parents et leur « mépris flagrant » des risques auxquels ils exposaient le bébé, qui dormait dans une tente en plein hiver alors que le couple était en cavale pendant plusieurs semaines.
Les charges retenues contre eux étaient celles d’homicide involontaire. Le verdict reflète, selon la cour, l’extrême gravité des manquements des parents dans la prise en charge du nourrisson et le danger évident créé par leurs choix.
Contexte des faits
Les audiences ont permis d’établir que le décès est survenu alors que le couple vivait en grande précarité et se déplaçait de lieu en lieu, installant l’enfant dans des conditions incompatibles avec sa survie en saison froide. Le tribunal a considéré que ces comportements relevaient d’une négligence ayant directement contribué au décès du bébé.
- Lieu du jugement : Londres (Royaume-Uni).
- Qualification retenue : homicide involontaire.
- Peines prononcées : 14 ans et 18 ans de prison.
- Motifs cités par le juge : conduite négligente et mépris flagrant.
Répercussions et portée
Cette affaire attire l’attention en raison du statut social de l’une des prévenues, issue de l’aristocratie britannique et apparentée à une lignée proche de la famille royale, détail relayé par les médias. Au-delà de la dimension médiatique, le dossier pose la question de la protection des enfants et des réponses pénales face à des cas de négligence extrême.
Les éléments publics publiés lors du procès — reconstituant la cavale du couple et les conditions de vie du nourrisson — ont vraisemblablement pesé dans la détermination des peines. Aucune information supplémentaire sur un éventuel pourvoi en appel n’a été communiquée au moment du jugement rapporté par l’AFP.
Cette condamnation marque une réaffirmation de la sévérité du système judiciaire britannique lorsqu’il s’agit de protéger les plus fragiles et de sanctionner la mise en danger d’un enfant, quel que soit le milieu social des mis en cause.