Neos Marmaras (Grèce) — Une fillette serbe de cinq ans a été mordue et griffée dans le dos vendredi par un loup alors qu’elle passait des vacances dans la station balnéaire de Neos Marmaras, dans la péninsule de Chalcidique, ont indiqué mardi des sources locales et l’ONG Callisto.
Une attaque rare mais inquiétante
Selon l’agence de presse grecque ANA, la petite n’a pas été grièvement blessée. Le loup se serait enfui lorsque la mère de l’enfant a fait fuir l’animal. Les secours ont pris en charge la fillette sur place avant de la diriger vers des soins complémentaires, précisent les mêmes sources.
Callisto, une ONG de protection de la nature impliquée dans les recherches, a indiqué avoir installé des caméras autour du lieu de l’incident et qu’elle collabore avec les autorités locales pour repérer et capturer l’animal. Iason Bantios, porte-parole de l’ONG, a qualifié le comportement du loup de « familiarité problématique avec les humains », un phénomène inhabituel selon lui.
Dispositif de recherche et recommandations
Les autorités ont lancé une opération pour localiser l’animal. Callisto et les services locaux appellent la population à la prudence, en particulier aux abords des zones boisées qui bordent la station balnéaire.
- Prudence recommandée : éviter les promenades avec des enfants ou des chiens au lever et au coucher du soleil.
- Surveillance renforcée : installation de caméras et patrouilles pour tenter d’extraire l’animal de la zone touristique.
La région du nord de la Grèce abrite des populations de loups et de chacals vivant dans les massifs proches. Des observations récentes ont aussi été signalées au mont Parnès, près d’Athènes, et dans le centre du Péloponnèse, ce qui alimente l’inquiétude des habitants et relance le débat public sur la gestion de ces espèces à proximité d’espaces habités.
Les spécialistes en environnement déconseillent généralement de déplacer ou d’éloigner des loups de manière systématique, une mesure qui peut s’avérer contre-productive. Les autorités locales, siégeant en coordination avec des ONG, cherchent à concilier protection des populations humaines et gestion prudente de la faune sauvage.
À Neos Marmaras, cette attaque ravive les questions sur la cohabitation entre activités touristiques et présence d’animaux sauvages dans les zones périurbaines. Les responsables appellent à la vigilance sans pour autant vouloir paniquer les visiteurs, en rappelant des gestes simples pour réduire les risques.
Sources : agence ANA, ONG Callisto.