Bordeaux – À l’occasion de la Journée européenne de l’agriculture biologique, une manifestation est prévue le mardi 23 septembre sur la place de la Bourse à Bordeaux. Les organisateurs, co-présidents d’Agrobio Gironde, annoncent un rassemblement d’agriculteurs, de citoyens et de partenaires pour alerter sur la situation de la filière bio.
Un secteur en difficulté, selon les organisateurs
Dans un communiqué, les co-présidents d’Agrobio Gironde décrivent une filière traversant « une crise profonde » : recul des surfaces cultivées, arrêt des conversions et fermes poussées à la déconversion par manque de soutien, alors même que la consommation de produits biologiques repart à la hausse. Les manifestants entendent mettre la pression sur les pouvoirs publics pour obtenir des réponses concrètes.
Les revendications
- Un plan stratégique national pour la bio afin de coordonner les actions et sécuriser les filières.
- La garantie que les acquis de la bio ne seront pas remis en cause, soulignent les organisateurs.
- Le renouvellement et la revalorisation du crédit d’impôt bio à 6 000 euros, demandé pour soutenir les exploitations en conversion.
- Une part significativement augmentée des dotations de la PAC dédiée à l’accompagnement des conversions et à la sécurisation des fermes existantes.
Contexte régional et national
La manifestation bordelaise s’inscrit dans un calendrier chargé pour le monde agricole à la rentrée. À l’échelle nationale, la FNSEA a également appelé à une grande journée d’action fin septembre, signe d’une montée de la mobilisation sur plusieurs dossiers (importations, normes, soutien aux filières).
Les organisateurs de la mobilisation du 23 septembre espèrent attirer l’attention des élus locaux et nationaux sur l’urgence de mesures adaptées pour préserver et développer l’agriculture biologique en Gironde et en Nouvelle-Aquitaine. Aucun horaire précis du rassemblement n’a été communiqué dans le communiqué de presse consulté.
Nous reviendrons sur le déroulé de la mobilisation et les réactions des autorités locales après l’événement. En attendant, la filière bio appelle à la visibilité et à des engagements financiers clairs pour éviter de nouvelles dé-conversions au cœur des exploitations.
