Donald Trump a prononcé, le 23 septembre 2025, un long discours à la tribune de l’Assemblée générale des Nations unies à New York. Le président américain y a déroulé un message centré sur la force retrouvée des États-Unis, la sécurité des frontières, la lutte contre le terrorisme et la dénonciation des institutions internationales qu’il juge inefficaces.
Un discours axé sur « l’âge d’or de l’Amérique »
Trump a ouvert sur un constat triomphal : selon lui, huit mois après son retour à la Maison Blanche, les États-Unis connaissent « l’âge d’or de l’Amérique », avec une économie forte, des investissements massifs et une baisse des prix de l’énergie et de l’inflation. Il a affirmé que 17 000 milliards de dollars d’investissements avaient été engagés aux États-Unis depuis son entrée en fonction, contre moins de 1 000 milliards sous l’administration précédente.
Frontière, immigration et sécurité
Sur l’immigration, le président a assuré avoir « repoussé une invasion colossale » à la frontière sud et déclaré que, depuis quatre mois, le nombre d’entrées illégales était « zéro ». Il a dénoncé le rôle, selon lui, de l’ONU dans le financement de mouvements migratoires et a appelé les États à reprendre le contrôle de leurs frontières. Trump a également évoqué la lutte contre les cartels de drogue, la désignation de groupes criminels comme organisations terroristes et le bilan qu’il avance : « 300 000 morts l’an dernier » liés aux drogues, affirmation qu’il a utilisée pour justifier des actions militaires contre des réseaux en Amérique latine.
Moyen-Orient, Iran et Gaza
Devant l’Assemblée, Trump a réitéré sa ligne dure contre l’Iran, affirmant qu’une opération américaine – nommée « Midnight Hammer » par le président – avait détruit des installations nucléaires iraniennes. Il a également plaidé pour un cessez-le-feu à Gaza, condamné le Hamas et demandé la libération immédiate de tous les otages, s’opposant à une reconnaissance unilatérale d’un État palestinien tant que les otages ne sont pas libres.
Critique de l’ONU et initiative sur les armes biologiques
Le chef de l’État américain a critiqué à plusieurs reprises l’efficacité et la gestion financière des Nations unies, évoquant des gaspillages et des dépenses excessives. Parallèlement, il a annoncé une initiative américaine pour renforcer l’application de la convention sur les armes biologiques, proposant un système de « vérification par IA » qui, selon lui, serait piloté au niveau international.
Commerce, énergie et climat
Sur le plan économique, Trump a défendu une politique commerciale protectionniste et l’usage de droits de douane pour protéger l’industrie américaine. Il a aussi rejeté les politiques « vertes » qu’il a qualifiées d’« arnaque », plaidant pour la relance des énergies fossiles et le développement de la production nationale d’hydrocarbures. Il a répété son retrait de certains engagements climatiques passés et a annoncé que les États-Unis se posent en exportateur d’énergie vers le monde.
Conclusion
Le discours, mêlant revendications économiques, fermeté sur l’immigration, posture sécuritaire et critique des institutions internationales, place la souveraineté nationale et la puissance américaine au cœur du message délivré à New York. Donald Trump a conclu en appelant les dirigeants mondiaux à défendre les traditions, les frontières et les libertés de leurs peuples.