Taylor Budowich, chef de cabinet adjoint à la Maison‑Blanche, a quitté ses fonctions le 24 septembre 2025, ont rapporté plusieurs médias américains. Cette démission intervient huit mois après le retour de Donald Trump à la présidence et s’ajoute à une série de mouvements au sein de l’équipe présidentielle.
Un rôle central dans l’entourage trumpiste
Figure de l’entourage du président, Budowich supervisait trois secteurs clés de la Maison‑Blanche : la communication, les affaires du cabinet et la rédaction des discours. Sa collaboration avec Donald Trump remonte à 2021 et il a joué, selon la presse, un rôle important dans l’organisation et le financement des soutiens pro‑Trump pendant la période 2023‑2024.
Départs en chaîne à la Maison‑Blanche
Le départ de Budowich, d’abord révélé par Axios puis confirmé par d’autres médias, n’est pas isolé. Au cours de la même période, Alex Pfeffier, directeur adjoint principal de la communication, a également quitté son poste. Par ailleurs, Mike Waltz, conseiller à la sécurité nationale, a abandonné ses fonctions après un incident lié à une conversation confidentielle partagée par erreur sur une application de messagerie. Malgré cet incident, Waltz a été nommé ensuite ambassadeur auprès des Nations Unies.
Ce que l’administration perd
La sortie de Budowich prive l’administration d’un coordinateur expérimenté des messages et des opérations politiques. Sa connaissance des mécanismes de communication pro‑Trump et son rôle dans la préparation des discours faisaient de lui un maillon important entre la présidence et les équipes chargées de l’image publique du chef de l’État.
Réactions et conséquences
- Les sources citées par la presse américaine confirment la démission mais n’ont pas détaillé les raisons personnelles du départ.
- Dans un contexte de rotation importante des conseillers, l’administration doit reconstituer rapidement ses équipes de communication et de coordination du cabinet.
- Ce mouvement intervient alors que la Maison‑Blanche fait face à de multiples dossiers internationaux et nationaux qui exigent une communication resserrée et coordonnée.
Les médias américains et analystes politiques suivront de près les nominations qui succéderont à Budowich et aux autres cadres partis récemment. Pour l’heure, la Maison‑Blanche n’a pas publié de communiqué détaillant un calendrier de remplacement.
Contexte : l’information a été relayée par CNN, le New York Times et Axios, qui soulignent le rôle de Budowich dans les opérations politiques pro‑Trump pendant les années 2023‑2024.