Nouveau départ à la Maison-Blanche : Taylor Budowich démissionne
Taylor Budowich, chef de cabinet adjoint de la Maison-Blanche et conseiller historique de Donald Trump, a quitté ses fonctions mercredi 24 septembre, ont rapporté plusieurs médias américains. Sa démission intervient huit mois après le retour du président républicain à la Maison-Blanche et s’inscrit dans une série de mouvements au sein de l’entourage présidentiel.
Figure importante de l’appareil trumpiste, Budowich supervisait plusieurs domaines-clés : la communication de la présidence, les affaires du cabinet et la rédaction des discours présidentiels. Il accompagne Donald Trump depuis la première présidence et a joué un rôle actif dans la stratégie électorale et la remontée sur la scène politique.
Un rôle central dans la stratégie pro-Trump
Selon le New York Times, Budowich a également coordonné, entre 2023 et 2024, des actions de soutien financier et médiatique via des Super PACs favorables à l’ancien président. Sa présence à la Maison-Blanche pendant cette seconde mandature permettait de relier l’appareil de campagne et l’administration centrale, notamment sur les messages officiels et la communication publique.
Un départ annoncé et confirmé
Le premier média à signaler son départ a été Axios ; la nouvelle a ensuite été confirmée par CNN, selon lesquels Budowich a formellement présenté sa démission le 24 septembre. Les détails sur les raisons personnelles ou politiques de ce départ n’ont pas été précisés publiquement par la Maison-Blanche au moment des premières informations.
Contexte : une valse des conseillers
Le départ de Budowich ne constitue pas un fait isolé. Cette rentrée a vu plusieurs cadres de l’administration quitter leurs postes. Parmi eux :
- Alex Pfeffier, directeur adjoint principal de la communication, qui a lui aussi quitté la Maison-Blanche ce mois-ci.
- Mike Waltz, ancien conseiller à la sécurité nationale, dont la disparition du poste a suivi une fuite d’échanges confidentiels sur une application de messagerie. Selon les comptes rendus, Waltz a cependant reçu une nomination ultérieure comme ambassadeur des États-Unis auprès des Nations unies.
Ces mouvements illustrent la rotation assez marquée des équipes de conseillers depuis la reprise de fonctions en début d’année, avec des effets notables sur la coordination de la communication et la préparation des dossiers stratégiques.
Quel impact pour l’administration ?
Le départ d’un responsable qui liait communication, discours et fonctionnement interne du cabinet peut fragiliser temporairement l’harmonisation des messages et la gestion quotidienne des équipes. Reste à connaître le nom du successeur et la rapidité avec laquelle la Maison-Blanche pourra combler ce poste pour stabiliser l’appareil de communication présidentiel.
Les médias américains continuent de suivre la situation et d’autres annonces pourraient intervenir dans les prochains jours alors que l’administration gère une période de rotation de ses principaux collaborateurs.
