Greenwashing : DGCCRF et Ademe renforcent leur coopération en France

La DGCCRF (Répression des fraudes) et l’Ademe (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie) ont signé mardi un protocole de coopération visant à mieux partager leurs informations pour lutter contre le greenwashing et encourager une consommation plus durable en France.

Un rapprochement pour mieux contrôler les allégations écologiques

Selon le communiqué conjoint publié par les deux organismes, ce protocole formalise des échanges renforcés afin de coordonner leurs actions autour de la surveillance des allégations environnementales. L’objectif affiché est de lutter contre les pratiques commerciales trompeuses qui exploitent des arguments écologiques pour vendre des produits, quitte à induire le consommateur en erreur.

La DGCCRF, rattachée au ministère de l’Economie, est chargée de sanctionner les fraudes et pratiques commerciales trompeuses. L’Ademe, opérateur placé sous la tutelle du ministère de la Transition écologique, apporte son expertise technique sur les enjeux de transition et d’impact environnemental.

Domaines prioritaires de coopération

  • Surveillance des allégations, labels et scores environnementaux ;
  • Prévention et gestion des déchets ;
  • Rôle et encadrement de la publicité et des communications commerciales ;
  • Partage d’informations et d’analyses pour mieux cibler les contrôles.

Le communiqué souligne le caractère complémentaire des compétences des deux structures : l’Ademe pour l’expertise environnementale et la DGCCRF pour l’action répressive et le contrôle des pratiques commerciales.

Contexte politique et médiatique

L’Ademe, acteur central des politiques de transition écologique, a été récemment l’objet de critiques venant de la droite et de l’extrême droite, qui ont suggéré soit sa suppression, soit une réduction de ses moyens pour alléger la dépense publique. Le protocole signé avec la DGCCRF intervient dans ce contexte, et vise à montrer un cadre institutionnel plus coordonné pour encadrer les actions en faveur d’une consommation plus soutenable.

Les deux organismes indiquent que ce partage d’informations doit permettre d’améliorer la détection des pratiques trompeuses, de mieux informer les consommateurs et d’orienter les contrôles vers les secteurs où le risque de greenwashing est le plus élevé.

Source : AFP, publié le 30 septembre 2025.

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