Thèse criminelle après l’incendie du château à Saint-Christoly-de-Blaye

Saint-Christoly-de-Blaye (Gironde) — Trois jours après l’incendie du château de la Corderie, les autorités privilégient désormais la piste criminelle dans la mort d’une octogénaire dont le corps a été retrouvé carbonisé.

Autopsie oriente vers un acte volontaire

Le procureur de la République de Bordeaux, Renaud Gaudeul, a indiqué dans un communiqué publié le 30 septembre que l’autopsie réalisée le 29 septembre privilégie une origine criminelle. Le corps sans vie, découvert au premier étage du manoir, a été retrouvé après l’incendie qui s’est déclaré dans la nuit du 26 au 27 septembre.

Bien que des examens complémentaires soient encore nécessaires, il semble qu’il s’agisse de la propriétaire des lieux, une femme de 84 ans connue localement sous le nom de Ginette Boselli. Le procureur précise que les conclusions de l’autopsie orientent les investigations vers un acte volontaire ou criminel plutôt que vers un accident.

Enquête confiée à la section de recherches

Les investigations ont été confiées à la section de recherches de la gendarmerie de Bordeaux-Bouliac. Les gendarmes sont chargés de procéder aux auditions et aux analyses techniques nécessaires pour préciser les circonstances du sinistre et établir les responsabilités.

  • Lieu : château de la Corderie, Saint-Christoly-de-Blaye (Gironde)
  • Date du sinistre : nuit du 26 au 27 septembre
  • Découverte du corps : 27 septembre, au premier étage du manoir
  • Autopsie : réalisée le 29 septembre, origine criminelle privilégiée
  • Enquête : section de recherches de la gendarmerie de Bordeaux-Bouliac

Une châtelaine connue du village

La victime, décrite par les habitants comme une « force de la nature », vivait au château depuis plusieurs décennies. Originaire de Bourgogne, elle avait acquis la propriété dans les années 1970 et s’était installée définitivement en 2006. Le manoir, construit au début du XXe siècle, était bien connu dans la petite commune du Blayais, qui compte environ 1 900 habitants.

Les réactions dans le village sont empreintes de stupeur et d’émotion. Les proches et voisins ont salué le caractère de la défunte et son attachement aux animaux et au patrimoine local.

Ce qui reste à établir

Les gendarmes et les magistrats doivent désormais poursuivre les expertises techniques et médico-légales pour confirmer les causes précises du décès et l’origine exacte de l’incendie. Toute information permettant d’éclaircir les faits pourra être déterminante pour la suite de l’enquête.

La justice locale se refuse pour l’instant à tout commentaire supplémentaire, invoquant la confidentialité des investigations en cours.

Article rédigé à partir des éléments communiqués par le parquet de Bordeaux et la gendarmerie.

Tags

Partagez cette article :

Recevez gratuitement tous les matins à 7H votre journal par email ! Désabonnez-vous quand vous le souhaitez.

Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit, sed do eiusmod tempor incididunt ut labore et dolore