Wauquiez soigne sa rentrée au Mont Mézenc

Un retour en fanfare dans les montagnes

Le 30 août, Laurent Wauquiez, président des Républicains et ancien président de la région Auvergne-Rhône-Alpes, s’est offert une rentrée « hors des murs parisiens » au sommet du Mont Mézenc (Haute-Loire). Par une matinée ensoleillée, le député a gravi les sentiers entourés de journalistes et d’élus locaux, affirmant vouloir « ne jamais sous-estimer ceux qui ont une revanche à prendre ». Cette visite, très médiatisée, marque sa première grande sortie politique depuis la pause estivale.

Rencontres et échanges au cœur de la ruralité

Au refuge du Mont Mézenc, l’élu a partagé un repas avec des habitants, des gérants de gîtes et des acteurs du tourisme vert. Au programme :

  • Échange informel sur la vitalité des territoires de montagne ;
  • Visite d’une exploitation agricole locale confrontée à la baisse des volumes et à la hausse des coûts ;
  • Discussion sur la préservation des sentiers et l’accueil des randonneurs.

À chaque étape, M. Wauquiez a insisté sur la nécessité de mieux sécuriser les routes départementales et de garantir un accès aux services publics pour les zones isolées.

Un message politique clair

Lors d’une conférence de presse en altitude, il a profité du cadre montagnard pour dénoncer, sans les nommer, les choix du gouvernement en matière de sécurité et d’économie. Il a notamment appelé à :

  • Renforcer les moyens des policiers et gendarmes de proximité ;
  • Réduire la pression fiscale pesant sur les petites entreprises rurales ;
  • Valoriser les initiatives locales plutôt que d’imposer des normes « édictées depuis Paris ».

« Nos territoires ont besoin de liberté et de responsabilités », a-t-il résumé, plaidant pour un nouveau contrat de confiance avec les collectivités.

Des répercussions en Nouvelle-Aquitaine

Si cette rentrée politique se déroule en Auvergne, le discours de Laurent Wauquiez trouve un écho dans les montagnes et vallées de Nouvelle-Aquitaine. Corrèze, Pyrénées, Béarn : partout, les enjeux de désertification et de maintien des services publics sont au cœur des préoccupations. Les élus régionaux observeront de près si cette tonalité « ruralité et sécurité » sera reprise dans les débats nationaux à venir.

Tags

Partagez cette article :

Recevez gratuitement tous les matins à 7H votre journal par email ! Désabonnez-vous quand vous le souhaitez.

Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit, sed do eiusmod tempor incididunt ut labore et dolore