Un violent tremblement de terre a récemment frappé le sud-est de l’Afghanistan, plongeant des milliers de familles dans le désarroi. Privés de ressources et de logistique suffisantes, les secouristes peinent à atteindre les zones sinistrées, creusant davantage le fossé entre l’urgence humanitaire et l’inefficacité des opérations de sauvetage.
Un bilan humain et matériel alarmant
Les premières estimations font état de centaines de morts et de blessés, tandis que des dizaines de villages ont été réduits en ruines. Dans ce contexte, les hôpitaux de campagne improvisés sont rapidement saturés. Les stocks de matériel médical et de vivres s’épuisent, contraignant les équipes à trier les priorités et à retarder l’assistance aux victimes les plus vulnérables.
Secouristes face à des obstacles majeurs
- Effets d’effectifs réduits : plusieurs ONG internationales ont retiré une partie de leurs équipes en raison de tensions sécuritaires et de difficultés d’acheminement.
- Rareté des stocks : manque de tentes, de couvertures et de matériel de premiers secours, laissant des familles exposées aux intempéries.
- Accès entravé : routes endommagées et contrôles stricts aux points de passage compliquent la livraison de l’aide.
Appels à la communauté internationale
Plusieurs organisations humanitaires ont lancé un cri d’alarme. Elles réclament un renforcement rapide des moyens logistiques, notamment des hélicoptères pour desservir les zones montagneuses. Les spéculations autour d’un manque de coordination entre agences locales et internationales remettent en cause l’efficacité de la réponse d’urgence.
Enjeux pour la population afghane
Au-delà de l’urgence médicale, c’est la survie quotidienne qui se joue : installé provisoirement sous des bâches ou à la belle étoile, le sinistré reste exposé aux intempéries et aux maladies. Les secours tardifs fragilisent la cohésion sociale déjà vacillante, alors que l’hiver approche.
Dans ce contexte critique, la mobilisation des États voisins et des donateurs privés sera déterminante pour éviter une catastrophe humanitaire à long terme. Chaque jour perdu renforce le désespoir des familles et aggrave le bilan déjà dramatique de ce séisme.
