Le 18 septembre, l’Aviron bayonnais a officialisé la prolongation de contrat de son manager général, Grégory Patat, jusqu’en juin 2026. Cette décision, attendue au sein du club basque, survient dans un contexte délicat où Bayonne peine à s’extirper de la zone rouge du Top 14. Entre espoirs de renouveau et menaces de relégation, la pression sur le technicien se fait de plus en plus forte.
Un club en quête de stabilité
Historiquement reconnu pour son engagement et sa ferveur populaire, l’Aviron bayonnais traverse actuellement une période d’incertitudes sportives et financières. Troisième plus ancien club du championnat, il lutte pour redorer son blason et renouer avec les performances d’antan. Avec seulement trois victoires en huit journées, la formation bayonnaise doit impérativement renverser la tendance pour rassurer son public et conforter sa place parmi l’élite.
Les défis de la saison
- Maintien en Top 14 face à une concurrence toujours plus relevée ;
- Intégration des jeunes talents du secteur basque via le centre de formation ;
- Réconciliation avec les supporters, souvent critiques, mais fidèles au Stade Jean-Dauger ;
- Construction d’un projet de jeu durable malgré un effectif touché par plusieurs blessures.
Arrivé en 2023 pour succéder à une longue lignée d’entraîneurs, Grégory Patat est perçu comme un artisan précieux du renouveau. Son rôle dépasse le seul encadrement sportif : il doit également fédérer les acteurs locaux et répondre aux exigences de la nouvelle direction du club, déterminée à redéployer l’image de la formation en Aquitaine.
À la veille d’une série de confrontations décisives, notamment face à des adversaires directs pour le maintien, l’Aviron bayonnais joue gros. Les prochains résultats seront déterminants pour évaluer la pertinence de cette prolongation. Du côté des supporters basques, l’exigence reste intacte : voir leur équipe retrouver la solidité d’autrefois et s’offrir un avenir plus serein.
Si Grégory Patat parvient à inverser la dynamique, son nom pourrait s’inscrire durablement dans l’histoire du club. Dans le cas contraire, la tension pourrait rapidement atteindre un point de rupture.