Deux des cinq hommes mis en examen dans l’affaire des disparitions et meurtres de Leslie Hoorelbeke et Kevin Trompat ont formé appel de l’ordonnance de renvoi devant la cour d’assises rendue par le juge d’instruction de Poitiers le 3 septembre 2025.
Détails de la procédure
Les deux recours ont été déposés par Nathan Badji, visé par des poursuites pour assassinats, et Enzo Challat, poursuivi pour complicité d’assassinats. Les deux hommes sont placés sous contrôle judiciaire. Ils font partie des cinq personnes renvoyées par le juge d’instruction à l’issue de près de trois ans d’enquête.
Les faits remontent à la nuit du 25 au 26 novembre 2022 à Prahecq (Deux-Sèvres), où Leslie Hoorelbeke et Kevin Trompat ont disparu. Leurs corps ont été retrouvés enterrés en mars 2023. L’ordonnance du 3 septembre dresse le bilan des investigations et motive le renvoi devant la cour d’assises.
Réactions des parties civiles
Les avocats de la famille de Leslie, Me Lionel Béthune de Moro et Me Adrien Souet, ont indiqué que les proches « ne peuvent qu’en prendre acte » et ont eux-mêmes relevé appel incident. Ils souhaitent que le parquet général de Poitiers forme un appel général afin que la chambre de l’instruction puisse examiner l’ordonnance concernant l’ensemble des cinq mis en examen.
Impact sur le calendrier du procès
La formation de ces appels suspend la mise en état du dossier et retarde la tenue du procès, initialement espéré pour l’année prochaine. La procédure devant la chambre de l’instruction doit désormais trancher sur la régularité et la qualification du renvoi pour les deux recours, avant qu’un calendrier définitif ne puisse être fixé.
Contexte et suite
- Nombre de mis en examen : cinq au total dans ce dossier.
- Décision contestée : ordonnance de mise en accusation du 3 septembre 2025, rendue par le juge d’instruction de Poitiers.
- Localisation des faits : Prahecq, Deux-Sèvres (disparition le 25-26 novembre 2022 ; corps retrouvés en mars 2023).
La chambre de l’instruction devra désormais se prononcer sur les appels formés par les deux prévenus. Tant que ces voies de recours ne sont pas épuisées, la date du procès devant la cour d’assises ne peut être définitivement fixée.
Nous rappelons que seules les informations officielles communiquées par la justice et par les conseils des parties ont été reprises dans cet article.