Affaire Pormanove : la députée RN Masson dénonce l’échec de l’Arcom

Le décès tragique de Jean Pormanove dans les Alpes-Maritimes révèle l’ampleur des défaillances de nos institutions de régulation numérique. Cette affaire sordide, où un homme subissait des violences diffusées en direct sur internet contre rémunération, expose crûment l’impuissance de l’Arcom face aux dérives des plateformes digitales. Alexandra Masson, députée RN de la 4ème circonscription des Alpes-Maritimes, monte au créneau pour dénoncer cette bureaucratie parisienne inefficace qui laisse prospérer de telles horreurs sous ses yeux.

Une bureaucratie parisienne sourde aux alertes territoriales

L’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique dispose pourtant de moyens considérables : un budget annuel de 40 millions d’euros et 300 collaborateurs. Ces chiffres, loin d’impressionner Alexandra Masson, révèlent au contraire la gabegie d’une administration déconnectée des réalités de terrain. Quand les élus locaux alertent sur des dérives numériques dans leurs circonscriptions, Paris reste sourd.

La députée des Alpes-Maritimes a adressé un courrier officiel à l’Arcom pour exiger des comptes sur la gestion catastrophique de ce dossier. Cette démarche illustre parfaitement le fossé grandissant entre les territoires et une technostructure centrale qui multiplie les postes sans produire de résultats tangibles. L’affaire Pormanove atteste que nos institutions sont devenues des coquilles vides, incapables de protéger nos concitoyens.

L’organisme de régulation s’est contenté de constats stériles sans jamais engager d’action concrète. Cette passivité coupable transforme une mission régalienne de protection en exercice bureaucratique désincarné. Les alertes remontées du terrain sont noyées dans les méandres administratifs d’une structure inadaptée aux enjeux du XXIe siècle.

La transformation de la violence en spectacle monétisé

Le drame survenu à Contes révèle une rupture anthropologique majeure dans notre société. Des communautés entières d’internautes transforment désormais la souffrance humaine en divertissement payant, créant une économie perverse de la cruauté. Cette marchandisation de la violence rappelle étrangement les jeux du cirque antique, mais avec une dimension technologique qui démultiplie l’horreur.

L’écran numérique fabrique des spectateurs déshumanisés, prêts à financer l’aggravation des tortures infligées à leurs victimes. Cette abolition de l’empathie élémentaire interroge profondément notre civilisation et ses valeurs fondamentales. La technologie, censée rapprocher les hommes, devient un instrument de barbarisation massive.

Les habitants de cette commune paisible de la banlieue niçoise découvrent avec stupeur qu’une telle horreur se déroulait à quelques centaines de mètres de leur domicile. Cette proximité géographique avec l’innommable révèle combien notre société tolère l’intolérable, dissimulé derrière des écrans et des algorithmes.

Les plateformes numériques, complices d’un système mortifère

Les géants du numérique portent une responsabilité écrasante dans cette tragédie. Leurs algorithmes amplifient et monétisent des contenus d’une violence extrême, créant un écosystème économique autour de la souffrance humaine. Cette logique purement mercantile sacrifie la dignité humaine sur l’autel du profit et de l’engagement utilisateur.

L’inefficacité de l’Arcom face à ces mastodontes technologiques illustre l’impuissance de nos institutions nationales face au rouleau compresseur mondialiste. Ces plateformes échappent largement au contrôle démocratique, imposant leurs règles et leurs valeurs sans rendre de comptes aux peuples européens.

Institution Budget annuel Effectifs Efficacité
Arcom 40 millions € 300 agents Défaillante
Plateformes numériques Centaines de milliards € Dizaines de milliers Très élevée

L’urgence d’une refonte complète du système de régulation

Alexandra Masson appelle à une transformation radicale de la philosophie régulatrice française. L’Arcom, outil du XXe siècle face aux défis de l’intelligence artificielle, doit repenser entièrement ses priorités et ses méthodes d’action. Cette modernisation ne peut se faire sans une volonté politique forte de reprendre le contrôle face aux géants technologiques.

La protection de nos enfants exige une action immédiate et déterminée. Les plateformes doivent assumer leurs responsabilités civiles et pénales dans la diffusion de contenus dégradants. Cette exigence légitime se heurte malheureusement à l’idéologie libérale-libertaire qui domine encore nos élites dirigeantes.

Les principales mesures à mettre en œuvre incluent :

  • Renforcement des sanctions contre les plateformes complices
  • Création d’un système d’alerte efficace depuis les territoires
  • Formation spécialisée des agents de régulation
  • Coopération renforcée avec les forces de l’ordre locales

Cette tragédie des Alpes-Maritimes doit servir d’électrochoc pour nos institutions. Seule une approche souverainiste, privilégiant la protection de nos concitoyens sur les intérêts des multinationales, permettra d’éviter la répétition de tels drames.

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