Agression de l’élu sarladais jugée à Bergerac
Ce vendredi 26 septembre, le tribunal judiciaire de Bergerac (Dordogne) a examiné les faits qui se sont déroulés en avril à Sarlat, lorsque Basile Fanier, chef de file de l’opposition de droite à Sarlat et président de la fédération LR de Dordogne, a été frappé au visage.
Le prévenu, un homme de 37 ans, a reconnu avoir porté « une claque » à l’élu. Selon les éléments présentés à l’audience, l’agresseur était alcoolisé au moment des faits. L’affaire n’a pas été examinée sous la circonstance aggravante liée à la qualité d’élu lors de cette audience.
Le dossier comporte un antécédent judiciaire : le prévenu a déjà été condamné pour des faits de violences. Par ailleurs, il a récemment été placé en garde à vue après un signalement de Basile Fanier pour des pressions visant à le convaincre de retirer sa plainte. À la suite de ce signalement, il a été placé sous contrôle judiciaire, avec interdiction de se rendre à Sarlat.
Réquisitions et calendrier judiciaire
Le procureur a requis huit mois d’emprisonnement, dont quatre mois assortis d’un sursis probatoire. Ont également été demandées des mesures complémentaires : réparation des dommages causés, interdiction de contacter la victime et maintien de l’interdiction de paraître à Sarlat.
L’avocate de la défense a, pour sa part, demandé au tribunal de ne pas prononcer l’interdiction de paraître à Sarlat. Le tribunal doit rendre sa décision le 14 octobre.
Par ailleurs, le prévenu fera l’objet d’une comparution pour intimidation le 3 février prochain, en lien avec le signalement récent évoqué à l’audience.
Les faits en bref
- Lieu : Sarlat (agression survenue en avril) ; audience tenue à Bergerac le 26 septembre.
- Victime : Basile Fanier, élu local et président LR Dordogne.
- Prévenu : homme de 37 ans, a reconnu « une claque », alcoolisé lors des faits.
- Antécédents : condamnations antérieures pour violences.
- Mesures en cours : contrôle judiciaire, interdiction de se rendre à Sarlat, prochaine audience pour intimidation le 3 février.
- Réquisitions : 8 mois de prison (4 mois avec sursis probatoire), réparation des dommages, interdiction de contact et d’accès à Sarlat.
- Décision du tribunal attendue le 14 octobre.
Ce dossier illustre la mise en balance par la justice de la prise en compte des antécédents et du risque de réitération, avec des réquisitions visant à protéger la victime et à prévenir tout nouvel incident. Le tribunal doit désormais trancher sur les peines et mesures demandées par le ministère public.
À noter : l’audience s’est déroulée à huis clos partiel des débats n’a pas été mentionné par la source ; les éléments ci-dessus reprennent strictement les faits et procédures tels qu’exposés lors de l’audience du 26 septembre.