Condamnation au Chili pour une agression commise lors d’une expédition en 2019
Un scientifique chilien a été reconnu coupable mardi du viol d’une chercheuse française lors d’une expédition en Antarctique en 2019, a annoncé le parquet de la région de Magallanes, à l’extrême sud du Chili.
Les autorités ont précisé que l’identité de l’accusé comme celle de la victime restent confidentielles. Les deux protagonistes menaient un projet doctoral sur la péninsule Byers, sur le continent antarctique.
Selon le procureur régional Cristian Crisosto, l’agression a eu lieu « alors qu’elle se reposait dans une tente avec » le scientifique chilien. Le parquet ajoute que l’homme a profité des « conditions extrêmes et inhospitalières du lieu » pour agresser sexuellement la chercheuse.
La plainte avait été déposée un an avant la reconnaissance de culpabilité. La date de la sentence a été fixée au 3 octobre 2025. La loi chilienne punit le viol de peines comprises entre trois et quinze ans de prison.
Faits établis et procédure
Le tribunal de la région de Magallanes a considéré que les éléments présentés par le parquet constituaient des preuves suffisantes pour retenir l’infraction de viol. Les détails de l’enquête, notamment les témoignages et expertises recueillis, n’ont pas été rendus publics en raison du maintien de la confidentialité des personnes impliquées.
L’affaire illustre les difficultés spécifiques liées aux enquêtes menées dans des zones isolées et aux conditions particulières des missions scientifiques en Antarctique, où l’environnement hostile peut compliquer à la fois la protection des victimes et la collecte d’éléments de preuve.
Conséquences et calendrier
- Reconnaissance de culpabilité : annoncée par le parquet de Magallanes.
- Affaire relative à une expédition sur la péninsule Byers, Antarctique, en 2019.
- Sentence : prononcée le 3 octobre 2025 ; peine encourue selon le code chilien : 3 à 15 ans de prison.
La communauté scientifique internationale suit de près ce type d’affaire, soulevant des questions sur les protocoles de sécurité et de prise en charge des agressions au sein des missions polaires. Le parquet chilien reste l’autorité responsable de l’exécution de la décision et de la mise en oeuvre des mesures judiciaires prévues par la loi.