Le Parquet national antiterroriste (Pnat) a annoncé, vendredi 19 septembre 2025, l’arrestation par les autorités palestiniennes d’un homme suspecté d’avoir supervisé le commando responsable de l’attentat de la rue des Rosiers à Paris en 1982. Interpol a informé le Pnat de cette arrestation, une étape qualifiée par le parquet d’« avancée procédurale majeure ».

Les faits

L’attentat de la rue des Rosiers, perpétré en 1982 dans le quartier du Marais à Paris, avait fait six morts. L’homme arrêté, présenté par les autorités judiciaires comme un Palestinien né en 1955 et connu sous le nom d’Hicham Harb, est suspecté d’avoir joué un rôle de supervision dans l’organisation du commando à l’origine de l’attaque.

La procédure judiciaire

Le Pnat indique avoir été informé de l’arrestation via Interpol et se « félicite de cette avancée procédurale majeure et remercie les autorités palestiniennes » impliquées. Le dossier avait été renvoyé devant les assises spéciales fin juillet 2025. L’annonce de l’arrestation relance désormais la phase judiciaire autour de ce dossier ancien, dont l’instruction et l’organisation de la tenue d’un procès relèvent des autorités compétentes.

Réactions et enjeux

Le communiqué du Pnat met l’accent sur la coopération internationale et le rôle d’Interpol dans la transmission d’informations entre services judiciaires. A ce stade, les autorités françaises n’ont pas publié de précisions supplémentaires sur les circonstances exactes de l’arrestation, ni sur d’éventuelles démarches en vue d’une extradition ou d’une remise à la justice française.

• Personne mise en cause : identifié comme Hicham Harb, né en 1955, de nationalité palestinienne selon le Pnat.
• Victimes : l’attentat de 1982 avait causé la mort de six personnes.
• Procédure : dossier renvoyé devant les assises spéciales fin juillet 2025; arrestation confirmée le 19 septembre 2025.

Cette arrestation intervient plus de quarante ans après les faits et illustre la persistance des enquêtes sur les attentats historiques ainsi que l’importance des coopérations transnationales en matière antiterroriste. Le Pnat et les autorités concernées devront désormais préciser les suites judiciaires données à cette arrestation dans les prochains actes de procédure.