Le gouvernement britannique a annoncé dimanche des engagements d’investissements supérieurs à 1 milliard de livres de plusieurs établissements et prestataires financiers américains, à la veille de la visite d’État du président Donald Trump au Royaume‑Uni.
Des fonds américains pour Londres, Manchester, Édimbourg et Belfast
Selon un communiqué du ministère du Commerce, la banque Citigroup prévoit d’investir environ 1,1 milliard de livres dans ses activités au Royaume‑Uni. Le prestataire de paiements PayPal a annoncé, lui, une enveloppe de 150 millions de livres. D’autres acteurs cités par le ministère incluent Bank of America et S&P.
Ces engagements, a précisé le gouvernement, devraient permettre la création d’environ 1 800 emplois répartis entre Londres, Manchester, Édimbourg et Belfast. Les montants annoncés comprennent des investissements dans les opérations locales et des projets de développement de services financiers.
Contexte politique et déplacement du président américain
La publication de ces annonces intervient quelques jours avant la visite d’État de Donald Trump, prévue mercredi et jeudi au Royaume‑Uni. Le président devrait être accompagné de dirigeants de grandes entreprises américaines du secteur de la tech et de la finance, selon la presse britannique, et des accords économiques sont attendus pendant son séjour.
«En collaborant avec nos alliés, nous créons des emplois ici», a réagi le Premier ministre Keir Starmer. Le chef du gouvernement traverse par ailleurs une crise politique interne après le limogeage cette semaine de son ambassadeur à Washington, Peter Mandelson, évoqué par la presse comme lié à des relations controversées.
Ce que disent les acteurs
- Le ministère du Commerce a présenté les chiffres comme la preuve de l’attractivité continue du Royaume‑Uni pour les capitaux étrangers.
- Les groupes financiers confirmés par le communiqué évoquent des investissements destinés à renforcer leurs implantations et services locaux.
- Les syndicats et observateurs scruteront l’impact réel sur l’emploi et la nature des postes créés.
Les annonces tombent dans un contexte international tendu et alors que Londres cherche à consolider ses liens commerciaux avec les États‑Unis. Le gouvernement met en avant la création d’emplois et le renforcement du secteur financier britannique, tandis que les détails opérationnels et le calendrier exact des projets seront précisés par les entreprises elles‑mêmes.
Article rédigé à partir d’un communiqué du ministère du Commerce et d’éléments publiés par la presse britannique.
