En déplacement dans la capitale aux côtés d’Édouard Philippe, candidat à l’élection présidentielle, Michel Barnier a vivement critiqué ce mercredi les récentes « attaques minables » de sa principale concurrente socialiste. Ce meeting, organisé près de la place de la Concorde, a rassemblé plusieurs centaines de sympathisants, dont de nombreux élus et militants venus d’Aquitaine pour soutenir la dynamique de la majorité.

Un meeting sous haute tension

Depuis son lancement de campagne, Michel Barnier s’efforce de se démarquer de la gauche socialiste conduite par Anne Hidalgo, ancienne maire de Paris. Lors de son discours, il a dénoncé « des critiques sans vision ni projet pour la France », pointant du doigt des « attaques personnelles » qui nuisent, selon lui, au débat démocratique. « Ce qui importe, ce n’est pas de crier le plus fort, mais d’agir pour redonner confiance aux Français », a-t-il insisté devant un parterre attentif.

Les enjeux pour l’Aquitaine

En Aquitaine, où la majorité présidentielle doit reconquérir des territoires historiquement marqués par la gauche, le débat parisien trouve un écho particulier. À Bordeaux, plusieurs responsables locaux ont salué la « clarté du message » et la « volonté de rassemblement » exprimée par Barnier et Philippe. Certains s’inquiètent toutefois de la montée en puissance de la candidate socialiste, estimant que ses critiques pourraient séduire un électorat urbain déçu.

• Climat économique : les élus aquitains attendent des propositions concrètes pour soutenir les PME régionales.
• Transition écologique : la question du soutien à la filière viticole et aux énergies renouvelables reste centrale.
• Solidarité et cohésion : la majorité doit convaincre sur la lutte contre la fracture territoriale.

Un appel au rassemblement

Plus pragmatique, Michel Barnier a mis en avant la nécessité de « former un large front progressiste » allant du centre droit au centre gauche, en excluant « le populisme ». Il a également salué le rôle d’Édouard Philippe en tant qu’ancien Premier ministre, « dont le bilan de gestion pourra rassurer les Français inquiets pour leur pouvoir d’achat et la sécurité ».

Alors que la campagne gagne en intensité, l’alliance de Barnier et Philippe entend offrir une alternative crédible face à la bipolarisation droite-gauche. Dans les prochains jours, plusieurs meetings sont prévus dans les grandes villes d’Aquitaine, à Périgueux, Bayonne et Pau, pour décliner ce message de rassemblement et répondre aux préoccupations locales.

La campagne présidentielle s’annonce disputée. À Paris, comme en région, chaque mot sera désormais scruté. Michel Barnier l’a rappelé : « Notre objectif est clair : croiser les regards et les expériences pour construire une France plus forte, solidaire et engagée. »