Bordeaux Métropole a annoncé mardi 16 septembre le choix de quatre opérateurs privés pour assurer le service de free‑floating — trottinettes, vélos et scooters électriques en libre‑service — sur le territoire métropolitain jusqu’au 1er novembre 2029.
Un dispositif prolongé et encadré
La Métropole précise avoir retenu des acteurs déjà présents localement, gage selon elle de continuité pour les usagers. Depuis l’arrivée de ces services en 2022, près de 2 millions de trajets sont effectués chaque année sur le périmètre. Bordeaux Métropole décrit le free‑floating comme « une offre complémentaire aux transports collectifs et aux mobilités actives », utile notamment pour les trajets courts et la desserte de quartiers en développement.
Quels opérateurs et quelles flottes ?
- Dott (fusionné avec Tier en 2024) et Pony assureront la présence de deux importantes flottes : au total 1 000 trottinettes électriques et 1 000 vélos répartis sur les 500 emplacements alloués.
- Bird, qui proposait jusqu’ici des vélos électriques, ne sera plus présent dans la métropole.
- Le projet du leader européen Bolt n’a pas été retenu.
- Pour les scooters électriques, Yego et la start‑up bordelaise eDog poursuivront le service avec une hausse de flotte : chaque opérateur passera de 250 à 350 unités.
Couverture territoriale
Le dispositif concernera dorénavant 24 communes de la métropole, avec l’entrée de Blanquefort et de Saint‑Louis‑de‑Montferrand. Quatre communes restent toutefois non desservies par le free‑floating : Talence, Ambès, Martignas‑sur‑Jalle et Saint‑Vincent‑de‑Paul.
Équilibre public‑privé et régulation
Bordeaux Métropole souligne son choix de maintenir plusieurs acteurs afin d’éviter une situation de monopole et de préserver « une dynamique équilibrée entre concurrence et régulation publique ». Le renouvellement pour quatre années vise à consolider une offre devenue familière aux habitants tout en encadrant son déploiement sur l’espace public.
Les habitants et usagers pourront retrouver ces services sur le réseau métropolitain jusqu’en 2029 ; la Métropole monitorera la mise en œuvre et la répartition des flottes sur les 500 emplacements autorisés.