Le Muséum national d’Histoire naturelle, situé au Jardin des Plantes à Paris, a été victime d’une effraction dans la nuit de lundi à mardi. Selon le service de presse de l’institution, plusieurs spécimens d’or natif appartenant aux collections nationales ont été dérobés.
Une perte matérielle et scientifique
Le Muséum précise que le vol a touché la galerie de géologie et de minéralogie, qui reste fermée au public «jusqu’à nouvel ordre» et fait l’objet de mesures de surveillance renforcées. Les pièces volées sont évaluées, au prix de l’or brut, à environ 600 000 euros. Le musée souligne cependant que leur valeur patrimoniale et scientifique est «inestimable».
Cette annonce a été confirmée, selon le Muséum, par des sources qui avaient déjà relayé l’information en ligne. L’établissement déplore une perte majeure pour la recherche et pour le patrimoine conservé au sein des collections publiques.
Contexte d’une série de vols dans les musées
Le Muséum note que ce cambriolage survient dans un contexte préoccupant : plusieurs établissements culturels ont été victimes de vols ces derniers mois. Début septembre, le musée national Adrien Dubouché de Limoges avait notamment été cambriolé ; trois objets classés Trésor national, deux plats et un vase en porcelaine de Chine, y avaient été dérobés, pour un préjudice estimé à plusieurs millions d’euros.
Face à la multiplication de ces attaques contre des institutions patrimoniales, la sécurité des collections publiques soulève une fois de plus des questions sur les moyens de protection et les dispositifs de surveillance des musées.
Ce que l’on sait et ce qui reste à éclaircir
- Lieu du vol : galerie de géologie et minéralogie, Jardin des Plantes, Paris.
- Objets volés : plusieurs spécimens d’or natif issus des collections nationales.
- Valeur estimée : environ 600 000 euros au prix de l’or brut.
- Conséquence immédiate : fermeture temporaire de la galerie et renforcement des mesures de surveillance.
Le Muséum n’a pas fourni de détails supplémentaires sur les circonstances exactes de l’effraction ni sur d’éventuelles pistes. Les autorités compétentes et les responsables du musée sont mobilisés pour faire la lumière sur ce nouvel épisode, qui ravive les inquiétudes concernant la protection des biens culturels en France.