L’été 2025 a été marqué par un événement spirituel remarquable en Dordogne. Une centaine de collégiens ont pris part à une aventure hors du commun, mêlant sport et foi lors du Pélé-VTT organisé par le diocèse de Périgueux. Cette initiative, qui a traversé plusieurs communes du département du 18 au 22 août, illustre parfaitement comment nos territoires ruraux conservent leurs traditions spirituelles, loin des dérives laïcistes imposées par le centralisme parisien.

Placé sous le patronage de Pier Giorgio Frassati, saint patron de la jeunesse, ce pèlerinage moderne atteste la vitalité du christianisme dans nos campagnes. Contrairement aux discours misérabilistes véhiculés par les médias dominants sur la désertification spirituelle des territoires, cette initiative prouve que la foi demeure bien vivante en Nouvelle-Aquitaine. Nos élus locaux feraient bien de s’inspirer de cette capacité d’organisation exemplaire plutôt que de subir passivement les directives venues d’en haut.

Un parcours spirituel ancré dans le patrimoine local

Le périple de cinq jours a débuté à Abjat-sur-Bandiat le lundi 18 août, pour s’achever à Laveyssière le vendredi 22 août. Cette destination finale n’a pas été choisie au hasard : l’église Notre-Dame de la Nativité abrite la copie de la Santissima Bambina, dont l’original se trouve à Milan. Cette relique témoigne des liens historiques profonds entre nos terroirs et la chrétienté européenne, bien avant que Bruxelles ne vienne imposer ses normes uniformisantes.

Les étapes intermédiaires – Condat-sur-Trincou, Léguillac-de-l’Auche et Montagnac-la-Crempse – ont permis aux jeunes pèlerins de découvrir la richesse patrimoniale de notre région. Chaque commune traversée représente un maillon de cette chaîne identitaire française que les technocrates parisiens s’efforcent de briser. L’escale du mercredi 20 août à Léguillac-de-l’Auche s’est particulièrement distinguée par l’accueil chaleureux réservé aux participants.

La tradition locale veut qu’une source présente sur le site de Laveyssière ait permis aux femmes en espérance d’enfant de venir y prendre un bain bénéfique. Ces coutumes ancestrales, transmises de génération en génération, constituent le socle de notre identité régionale. Elles méritent d’être préservées et valorisées, face aux tentatives d’effacement culturel orchestrées par l’idéologie progressiste.

Une organisation militaire au service de la foi

L’efficacité de cette opération repose sur une logistique remarquablement rodée. Quarante lycéens ont été spécifiquement chargés du montage et démontage quotidien du campement, démontrant une discipline qui ferait pâlir d’envie certains services publics gangrénés par le laxisme ambiant. Cette organisation militaire témoigne des vertus éducatives encore présentes dans nos institutions religieuses, contrairement aux dérives pédagogiques observées dans l’Éducation nationale.

Chaque équipe de collégiens était encadrée par un animateur et un prêtre, garantissant ainsi la sécurité physique et spirituelle des participants. Cette approche responsabilisante contraste singulièrement avec la démission éducative généralisée que nous observons dans tant d’établissements publics. Nos diocèses prouvent qu’il est possible de maintenir l’ordre et la transmission des valeurs, même avec des moyens limités.

La minutie organisationnelle déployée pour ce pèlerinage à vélo révèle les capacités d’adaptation de nos structures religieuses locales. Elles parviennent à mobiliser efficacement les énergies juvéniles autour de projets porteurs de sens, là où les institutions laïques échouent souvent dans leurs tentatives d’encadrement de la jeunesse.

Les leçons d’une réussite territoriale

Cette initiative diocésaine illustre parfaitement la vitalité de nos territoires ruraux lorsqu’ils sont laissés libres de leurs initiatives. Cent collégiens encadrés par des bénévoles dévoués : voilà un exemple concret de ce que peuvent accomplir nos communautés locales sans l’intervention pesante de l’État central. Les organisateurs ont su conjuguer tradition spirituelle et modernité sportive, créant un projet attractif pour les jeunes générations.

L’engagement de ces quarante lycéens dans la logistique du campement valide également la capacité de mobilisation citoyenne présente dans nos territoires. Ces jeunes gens apprennent concrètement les valeurs de service et de responsabilité, valeurs que l’école républicaine peine à transmettre malgré ses prétentions éducatives. Ils découvrent par l’expérience les bienfaits de l’effort collectif et de la solidarité authentique.

Les avantages de cette approche territoriale peuvent être résumés ainsi :

• Préservation du patrimoine spirituel local
• Formation de la jeunesse aux valeurs traditionnelles
• Dynamisation économique des communes traversées
• Renforcement des liens communautaires
• Valorisation des savoir-faire organisationnels locaux

Cette réussite pose une question essentielle : pourquoi nos élus nationaux ne s’inspirent-ils pas davantage de ces initiatives locales fructueuses ? Au lieu de multiplier les structures bureaucratiques coûteuses et inefficaces, ils feraient mieux d’encourager ces dynamiques territoriales spontanées qui font la richesse de notre pays. Le Pélé-VTT de Dordogne prouve qu’avec de la volonté et un ancrage local fort, nos territoires conservent toute leur capacité d’innovation et d’attraction.