À Chicago, la perspective d’un second mandat de Donald Trump suscite une vive inquiétude parmi les responsables locaux. Le maire, Brandon Johnson, et le gouverneur de l’Illinois, J.B. Pritzker, ont pris position pour dénoncer ce qu’ils estiment être une menace directe à la sécurité publique et à l’équilibre institutionnel.
Contexte de la menace
- Donald Trump a alimenté la controverse en évoquant la possibilité d’envoyer les forces fédérales dans les « villes démocrates anarchiques » si elles ne rétablissaient pas l’ordre.
- Chicago, fief traditionnel du Parti démocrate, craint une intervention fédérale susceptible de fragiliser la coopération entre autorités locales et agences nationales.
- En 2020, des déploiements de garde nationale dans plusieurs États ont laissé des traces durables dans l’opinion publique et les élus craignent une répétition.
Prise de parole du maire de Chicago
Brandon Johnson a publié un communiqué exigeant le respect de la souveraineté locale : « Chicago ne sera pas une simple cible politique. Nous protégerons nos citoyens et nos institutions démocratiques. » Il a parallèlement appelé les Chicagoans à participer à une marche pour la démocratie prévue en centre-ville.
Position du gouverneur de l’Illinois
J.B. Pritzker a rejoint le maire dans un discours ferme devant la presse : « Nous ne laisserons personne instrumentaliser nos forces de l’ordre contre notre propre peuple. L’Illinois restera un bastion de la liberté et de la justice. » Il a également annoncé un renforcement des budgets alloués à la police locale pour garantir la sécurité de tous.
Appel à l’unité et analyses
- Les deux élus insistent sur l’importance d’une coalition démocrate solide pour répondre à toute escalade.
- Des voix républicaines modérées en Illinois commencent à exprimer leur désapprobation face aux menaces perçues.
- Les experts en sécurité estiment que la rhétorique de Trump vise avant tout à mobiliser sa base dans les zones urbaines.
Alors que la campagne présidentielle entre dans sa dernière ligne droite, Chicago se veut résolument sur le qui-vive. La riposte coordonnée du maire et du gouverneur marque un tournant dans la lutte pour le contrôle des grandes métropoles face à la montée des tensions nationalistes.