Grézac (Pays royannais) — Le projet de clinique vétérinaire spécialisée dans les équidés porté par le groupe belge Équitom sur un site de 15 hectares à Grézac reste d’actualité, affirme Vincent Barraud, président de la Communauté d’agglomération Royan Atlantique.
« Tout avance dans le bon sens », selon l’agglomération
Interrogé sur les retards pris par le dossier, M. Barraud assure qu’« pour l’instant, il n’existe aucun feu rouge ». « Il n’y a aucune remise en question à ce jour de l’implantation d’Équitom sur le territoire. Tout avance dans le bon sens. »
Le calendrier du groupe a été ralenti par des questions d’ordre réglementaire, liées au cadre juridique français applicable aux sociétés vétérinaires. Le dossier est suivi de près par l’Ordre national des vétérinaires, attentif au respect de l’article L.241-17 du code rural qui impose que les vétérinaires soient majoritaires au capital et en droits de vote de leur société.
Une gouvernance à revoir
En 2021, Équitom a établi un partenariat avec le fonds d’investissement Bencis Capital Partners. Cette alliance oblige aujourd’hui le groupe à adapter la structuration de sa gouvernance et à modifier ses statuts pour se conformer au droit français. Selon la presse locale, ces ajustements expliqueraient en grande partie le délai entre l’annonce du projet et le dépôt final des demandes administratives.
Tom Mariën, lié au groupe, a par ailleurs adressé une lettre de rassurance au maire de Grézac, indiquant la volonté d’Équitom de respecter les règles de financement et de gouvernance exigées par les autorités françaises.
Un dossier similaire en Saône-et-Loire
La même exigence de conformité au code rural s’applique à un autre projet d’Équitom, à Sennecey-le-Grand (Saône-et-Loire), où la structure du capital et des droits de vote doit également être clarifiée.
- Localisation : site prévu de 15 hectares à Grézac (Pays royannais).
- Porteur du projet : groupe Équitom (Belgique), partenaire de Bencis Capital Partners depuis 2021.
- Blocage principal : conformité à l’article L.241-17 du code rural (majorité vétérinaire).
Sur le terrain, les acteurs locaux et les professionnels de la filière équine suivent le dossier avec attention : une clinique spécialisée représente à la fois une opportunité pour les soins vétérinaires dédiés aux chevaux et un enjeu économique pour le territoire.
Pour l’heure, les responsables de l’agglomération affichent la volonté de voir le projet aboutir, sous réserve que les modifications statutaires et la gouvernance proposées par Équitom répondent aux exigences réglementaires françaises.
Article rédigé à partir des informations publiées le 15 septembre 2025.