Les douanes françaises annoncent avoir saisi près de 70 000 peluches Labubu contrefaites au cours de l’été. Une opération marquante contre un marché parallèle de produits dérivés en forte demande auprès des collectionneurs.
Les saisies en détail
Début août, un contrôle routier mené par les services douaniers de Mulhouse a abouti à la découverte d’un camion transportant près de 20 000 peluches contrefaites sur une aire de repos de l’autoroute A36, à proximité du territoire de Belfort. Sur l’ensemble de la période estivale, les autorités estiment qu’environ 70 000 exemplaires ont été interceptés sur le territoire français. Une autre saisie importante a porté sur quelque 20 000 boîtes vides, utilisées pour conditionner ces produits au moment de la revente.
- Localisation d’une saisie majeure : aire de repos A36, près de Belfort (Mulhouse).
- Nombre total saisi cet été : environ 70 000 peluches.
- Autre prise notable : environ 20 000 boîtes vides destinées aux ventes en boîtes mystères.
Origine des marchandises et marché parallèle
Les peluches saisies circulaient depuis l’Espagne alors que ces objets sont produits en Chine en quantités limitées par les distributeurs officiels. Le modèle Labubu, mi-lapin mi-monstre, est devenu un phénomène de la culture « pop » : certains exemplaires vendus en boîte mystère deviennent des pièces recherchées par les collectionneurs.
Face à la rareté et aux prix élevés des modèles officiels (souvent entre 40 et 100 euros), un marché de contrefaçons s’est développé. Sur les réseaux sociaux et plateformes de revente, ces imitations — parfois nommées « Lafufu » — se vendent autour d’une dizaine d’euros, soit quatre à dix fois moins que l’original.
Enjeux pour les consommateurs et le commerce
Les saisies soulignent l’ampleur du marché parallèle autour de produits dérivés très demandés et les efforts des douanes pour lutter contre la contrefaçon. Outre la perte de revenus pour les ayants droit, ces opérations visent à interrompre des filières d’importation et de distribution de marchandises non conformes, souvent revendues à bas prix dans des circuits informels.
Pour les acheteurs, la présence massive de produits contrefaits rappelle la prudence nécessaire : prix anormalement bas et vente hors circuits officiels peuvent être des indices d’articles non authentiques.
Article rédigé à partir des informations communiquées par les services douaniers et des éléments rapportés lors des contrôles estivaux.