Le principal syndicat des contrôleurs aériens, le SNCTA, a annoncé vendredi 12 septembre qu’il levait le préavis de grève prévu pour le 18 septembre, invoquant l’absence d’un interlocuteur gouvernemental capable d’examiner ses revendications à court terme. L’organisation maintient toutefois sa mobilisation et prépare un mouvement du 7 au 9 octobre.
Motif : pas d’interlocuteur ministériel
Interrogé sur la décision, Guillaume Sintes, porte-parole du SNCTA, a expliqué que la nomination d’un nouveau Premier ministre et la période laissée au futur chef du gouvernement pour composer son équipe rendaient impossible toute négociation au niveau ministériel avant le 18 septembre. « Compte tenu du fait qu’un nouveau Premier ministre a été nommé et qu’un certain temps va être laissé pour composer le gouvernement, on n’a pas d’interlocuteur pour réussir à aboutir sur les revendications du niveau ministériel d’ici le 18 septembre », a-t-il déclaré.
Revendications maintenues
Le SNCTA réaffirme ses demandes, notamment un rattrapage intégral de l’inflation en matière salariale pour 2024 ainsi qu’une évolution de la gouvernance de la profession. Le syndicat précise qu’il reporte la confrontation prévue le 18 septembre pour se donner le temps de préparer et d’intensifier la mobilisation lors de la période du 7 au 9 octobre.
- Organisation : SNCTA (principal syndicat des contrôleurs aériens).
- Date levée : préavis du 18 septembre 2025.
- Action maintenue : mobilisation prévue du 7 au 9 octobre 2025.
- Principales demandes : rattrapage de l’inflation 2024, évolution de la gouvernance.
Contexte
La décision du SNCTA intervient alors que la journée du 18 septembre avait été envisagée comme une journée nationale de mobilisation par plusieurs organisations syndicales. Le syndicat des contrôleurs aériens explique ici privilégier une stratégie d’attente, liée aux changements récents à la tête de l’exécutif, tout en préservant la pression sociale en vue d’actions ultérieures.
Le SNCTA reste mobilisé et affirme vouloir obtenir des réponses au niveau ministériel. La levée du préavis pour le 18 septembre n’est donc pas une désarmement, mais un report tactique en attendant un cadre politique à même de recevoir et négocier les revendications du corps des contrôleurs.
Cette annonce doit être lue dans le calendrier social et politique actuel : les discussions sur le pouvoir d’achat, l’inflation et l’organisation des services publics sont au cœur des dialogues sociaux et des calendriers syndicaux pour la rentrée.
Publié le 12 septembre 2025.
