Quatre hommes ont été mis en examen vendredi, près d’une semaine après une fusillade qui a coûté la vie au conducteur d’un buggy et grièvement blessé son passager, dans le centre-ville de Dijon.
Les faits
Le week-end dernier, deux personnes circulant à bord d’un buggy ont été prises pour cible par des tirs venus d’un scooter, qui s’est porté à leur hauteur sur une place très fréquentée du centre-ville. Le conducteur du buggy est décédé sur le coup. Le passager a été atteint à la tête et hospitalisé dans un état grave ; son pronostic vital n’est désormais plus engagé, selon les informations communiquées par le parquet.
Interpellations et mises en examen
Une semaine après les faits, les enquêteurs ont procédé à l’arrestation de quatre individus. Les magistrats ont rendu compte des qualifications retenues à leur encontre :
- Un homme de 27 ans et un homme de 24 ans ont été mis en examen pour meurtre et tentative de meurtre en bande organisée, ainsi que pour association de malfaiteurs en vue de commettre un crime en bande organisée. Les deux ont été placés en détention provisoire.
- Un troisième, âgé de 23 ans, a été mis en examen pour complicité de destruction par incendie en bande organisée et association de malfaiteurs. Il a également été placé en détention provisoire.
- Le quatrième, âgé de 21 ans, est poursuivi pour recel de criminel. C’est le seul à être ressorti libre, sous contrôle judiciaire.
Le parquet précise par ailleurs que l’homme de 27 ans a déjà été condamné à plusieurs reprises, notamment pour trafic de stupéfiants.
Enquête et présomption d’innocence
Les investigations sont menées par les services judiciaires en charge des crimes et délits graves. Les premières auditions et les éléments techniques recueillis ont conduit à ces mises en examen, selon le dossier. Dans un communiqué, le procureur rappelle que les personnes mises en examen contestent les faits qui leur sont reprochés et bénéficient de la présomption d’innocence.
La violence de l’attaque, perpétrée en plein centre-ville et en pleine nuit, a suscité inquiétude et émotion parmi les habitants et les commerçants. Les autorités locales n’ont pas communiqué d’autres détails opérationnels sur le déroulé précis des tirs ou l’existence éventuelle de complicités supplémentaires.
La procédure judiciaire se poursuivra devant le juge d’instruction, qui devra préciser les responsabilités et établir si les chefs d’accusation retenus sont fondés.
