Dordogne : un Guinéen condamné à 20 ans pour un meurtre à Bordeaux

La cour d’assises d’appel de la Dordogne a condamné, lundi 22 septembre en début d’après-midi, Karim Keita à 20 ans de réclusion criminelle pour le meurtre d’un homme de 28 ans survenu le 15 décembre 2018 dans le quartier des Capucins, à Bordeaux.

Procès en appel

Après deux jours et demi d’audience, la cour d’assises d’appel a rendu son verdict à Périgueux. L’accusé, un quadragénaire d’origine guinéenne, était jugé en appel après avoir été condamné à seize ans par la cour d’assises de la Gironde le 23 février 2024.

Les faits reprochés

Les faits remontent au 15 décembre 2018 : la victime, âgée de 28 ans, était intervenue pour tenter de maîtriser une bagarre déclenchée dans le quartier des Capucins à Bordeaux. Cette intervention a tourné au drame et a entraîné la mort de l’homme, crime pour lequel Karim Keita a été reconnu coupable.

Peine et mesure d’éloignement

Outre la peine principale de vingt ans de réclusion criminelle, la cour a prononcé une interdiction définitive du territoire français à l’issue de la détention. Cette mesure administrative fera suite à l’exécution de la peine prononcée par les magistrats.

Un dossier suivi localement

Le dossier avait déjà fait l’objet d’un premier jugement en Gironde en février 2024. L’appel porté en Dordogne visait à réexaminer les circonstances et la qualification des faits. La peine prononcée en appel est supérieure à celle de première instance.

  • Date du crime : 15 décembre 2018, quartier des Capucins, Bordeaux.
  • Victime : homme, 28 ans.
  • Condamné : Karim Keita, quadragénaire d’origine guinéenne.
  • Peine : 20 ans de réclusion criminelle (cour d’assises d’appel de la Dordogne).
  • Mesure complémentaire : interdiction définitive du territoire français après la peine.

La décision de la cour d’assises d’appel clôt, pour l’heure, ce volet de la procédure pénale qui avait profondément marqué le quartier des Capucins. Les éléments présentés en audience et les motivations de la cour détaillant la hausse de la peine ont été examinés au cours des deux jours et demi de procès.

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