Gironde : ancien entraîneur poursuivi pour attouchements sur mineures

Haute-Gironde — Un ancien entraîneur de basket âgé de 35 ans a été présenté au parquet de Libourne le lundi 8 septembre, après une garde à vue, et doit répondre d’agressions sexuelles sur mineurs de plus de 15 ans et de corruption de mineurs, a confirmé le procureur de la République Loïs Raschel.

Des gestes et des messages à caractère sexuel

Selon une source proche du dossier, les faits reprochés remontent à la saison 2023-2024 et concerneraient des jeunes joueuses, âgées de 17 ans au moment des faits. L’ancien entraîneur est notamment accusé d’attouchements — décrits comme des « mains aux fesses » — mais aussi d’envois de messages à caractère sexuel et de propositions explicites via des messageries privées.

Les faits se seraient déroulés dans le milieu du basket local en Haute-Gironde. Un élu de la collectivité a indiqué aux enquêteurs que ces comportements avaient été signalés après la saison 2023-2024.

Mesures judiciaires en attendant le procès

Placé sous contrôle judiciaire, l’homme fait l’objet d’une interdiction de contact avec les victimes, d’une obligation de soins et d’une interdiction d’exercer une activité impliquant un contact habituel avec des mineurs, a précisé le parquet. Il a également été licencié de ses fonctions au sein du club concerné.

Le mis en cause est convoqué devant le tribunal correctionnel de Libourne le 13 janvier 2026 pour y être jugé des faits qui lui sont reprochés.

Procédure et contexte

Le parquet n’a pas précisé le nombre exact de plaignantes, ni communiqué d’autres éléments d’enquête à ce stade. Les qualifications retenues — corruption de mineur de plus de 15 ans et agression sexuelle sur mineur de plus de 15 ans — traduisent la gravité des faits allégués et la protection particulière accordée aux victimes mineures par la loi.

Cette affaire s’inscrit dans une série de dossiers récents touchant le monde éducatif et sportif, où la mise en cause d’encadrants suscite une attention particulière de l’autorité judiciaire et des clubs, soucieux de prévenir tout risque de contact inapproprié entre adultes et mineurs.

La justice suit son cours : l’audience de janvier 2026 devra permettre d’établir les responsabilités et, le cas échéant, de prononcer des sanctions adaptées aux faits qui seront retenus.

Tags

Partagez cette article :

Recevez gratuitement tous les matins à 7H votre journal par email ! Désabonnez-vous quand vous le souhaitez.

Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit, sed do eiusmod tempor incididunt ut labore et dolore