À Bordeaux, neuf pharmaciens sur dix participent au mouvement national
Ce jeudi 18 septembre, une large majorité des officines bordelaises ont été touchées par la grève nationale des pharmaciens. Selon les professionnels, neuf pharmaciens sur dix ont rejoint le mouvement pour protester contre la baisse continue du prix des médicaments et la réduction des marges, notamment sur les génériques.
Conséquence immédiate : de nombreuses pharmacies sont restées fermées en journée, tandis que d’autres ont maintenu des services de garde pour les urgences. «Demain, j’ai prévenu l’essentiel de ma patientèle», confie un pharmacien bordelais, qui invite les patients à se tourner vers les officines de garde si besoin.
Les revendications : sauvegarder le maillage local
Les pharmaciens bordelais expliquent que la politique tarifaire engagée depuis plusieurs années pèse directement sur leurs marges et leur rémunération. Pour la profession, la réduction du prix des médicaments et l’érosion des marges conduisent à une détérioration de la viabilité économique des officines, mettant en péril le maillage pharmaceutique de proximité sur le territoire.
- Motifs de la mobilisation : baisse des prix des médicaments, réduction des marges sur les génériques, conditions commerciales déséquilibrées.
- Impact local : fermetures temporaires d’officines, renforcement des gardes pour les urgences.
- Demande centrale : meilleure prise en compte des difficultés économiques des officines pour garantir l’accès aux soins sur tout le territoire.
Un mouvement inscrit dans un contexte national
La mobilisation de Bordeaux s’inscrit dans un mouvement national touchant la profession. Les représentants des pharmaciens demandent des mesures permettant de stabiliser la rémunération et d’assurer la pérennité des services pharmaceutiques de proximité, élément jugé essentiel pour l’accès aux soins des habitants.
Sur le terrain, la journée se traduit par une organisation en réseau : affichage clair des pharmacies fermées, information des patients sur les pharmacies de garde et permanence des services d’urgence. Les autorités sanitaires locales et les organisations professionnelles sont attendues pour discuter des pistes répondant aux inquiétudes économiques exprimées par la profession.
En résumé : la grève du 18 septembre à Bordeaux illustre la tension entre la politique des prix des médicaments et la survie économique des officines. Les pharmaciens réclament des solutions pour préserver l’accès de proximité aux soins pharmaceutiques sur l’ensemble du territoire.