La mobilisation du 18 septembre devrait toucher fortement l’école primaire en France : la FSU‑Snuipp, premier syndicat du premier degré, prévoit qu’un enseignant sur trois (écoles maternelles et élémentaires) participera à la journée de grève appelée au niveau national.
Chiffres et portée
Les organisations syndicales ont lancé un appel à la grève et à la manifestation pour contester les mesures budgétaires annoncées cet été, qualifiées par les syndicats de « brutales ». Selon les services, près de quarante cortèges ont déjà été déclarés et d’autres sont attendus d’ici jeudi.
Les autorités estiment que la mobilisation pourrait être plus importante que celle du 10 septembre : les services tablent sur plus de 400 000 manifestants sur l’ensemble du territoire, contre 200 000 recensés lors de la précédente journée de mobilisation.
Les revendications
Les syndicats du secteur éducatif dénoncent des arbitrages budgétaires qui affecteraient les conditions d’enseignement et les moyens dans les écoles. La FSU‑Snuipp met en avant la nécessité de défendre les postes, les classes et les conditions de travail dans le premier degré.
De leur côté, les autorités n’ont pas écarté à ce stade les mesures contestées, ce qui alimente la colère syndicale et le choix de reconduire une journée nationale de grève.
Impact attendu
La participation annoncée — un tiers des enseignants en grève dans le premier degré — laisse présager des perturbations dans les écoles maternelles et élémentaires, notamment des fermetures de classes ou des déclenchements de services minimums. Les parents d’élèves et les collectivités locales pourraient à nouveau devoir s’organiser pour l’accueil des enfants.
Calendrier
- Jeudi 18 septembre : journée nationale d’appel à la grève et aux manifestations.
- Près de 40 cortèges déclarés à ce stade, d’autres attendus avant la date.
- Estimation de participation nationale : >400 000 personnes.
Publié le 16 septembre 2025.