Libourne, 10 septembre 2025 – Près de 400 personnes ont participé, mercredi après-midi, à une manifestation organisée par le collectif « 10 septembre » dans le centre de Libourne. Le cortège, qualifié d’« expression de colère » par ses organisateurs, s’est déroulé sans incident notable jusqu’à sa dispersion.
Départ depuis le centre hospitalier, étape au lycée, « die-in » place Surchamp
Le rassemblement a pris son départ vers 16 h 30 devant le centre hospitalier de Libourne. Selon les organisateurs et les images prises sur place, le cortège a emprunté successivement la route vers la gare, fait une halte devant le lycée Max-Linder pour des prises de parole, puis rejoint la place Abel‑Surchamp où une séquence symbolique a clôturé la manifestation.
- Organisateurs : collectif « 10 septembre » avec la présence de représentants syndicaux et des membres du collectif Féministes en Libournais.
- Nombre : près de 400 personnes à l’arrivée, selon le comptage visuel effectué sur place.
- Actions : distribution de tracts, temps d’expression devant le lycée et un « die-in » matérialisé à la craie place Surchamp.
- Motifs : protestation contre la politique nationale et la baisse des moyens alloués aux services publics, notamment à l’hôpital.
Parmi les manifestants, certains ont expliqué leur présence par la nomination de Sébastien Lecornu au poste de Premier ministre la veille, perçue comme un « coup de poing » politique. « Je n’étais pas sûr de venir défiler. Mais quand j’ai vu la nomination… je l’ai pris comme un coup de poing dans la figure », a confié un participant, reprenant le sentiment d’« colère », de « frustration » et de « ras‑le‑bol » exprimé dans le cortège.
Mobilisations locales parallèles
Outre Libourne, une petite opération de protestation s’est déroulée à Coutras, où une dizaine de personnes ont bloqué un rond‑point en matinée, brandissant le slogan « Un coup de klaxon = Macron démission ». Ces rassemblements s’inscrivent dans une journée de mobilisations locales liées à l’appel national « Bloquons tout ».
Sur le plan local, les organisateurs ont mis en avant la défense des services publics et le témoignage du monde du travail comme fil conducteur de la mobilisation. Aucune violence ni intervention policière importante n’a été signalée à Libourne au moment de la clôture du cortège.
Cette manifestation illustre la montée des collectifs locaux qui tentent d’articuler revendications sociales et actions de rue, tout en restant majoritairement pacifiques sur la bastide libournaise.
En bref : rassemblement parti du centre hospitalier à 16 h 30, halte au lycée Max‑Linder, clôture par un « die‑in » place Surchamp, près de 400 participants, organisation par le collectif « 10 septembre » avec syndicats et collectifs féministes.
