Lisbonne, mardi 9 septembre 2025. Les autorités portugaises ont confirmé l’identité des seize personnes décédées lors du dramatique accident du funiculaire da Gloria survenu mercredi à Lisbonne. Le parquet a annoncé que les victimes, huit hommes et huit femmes, avaient entre 36 et 82 ans.
Un bilan précis et des nationalités établies
Après les procédures d’identification menées par l’Institut de médecine légale, le ministère public a rendu public le décompte définitif et la répartition des nationalités. Parmi les victimes figurent cinq Portugais, trois Britanniques, deux Sud-Coréens, deux Canadiens dont l’une des personnes possédait aussi la nationalité marocaine, ainsi qu’une Suisse, une Française, une Ukrainienne et une Américaine.
Une enquête technique sous secret
Le dossier de l’enquête, conduit par le Département d’enquête et d’action pénale de Lisbonne, a recueilli une vaste série d’éléments documentaires et matériels. Les autorités indiquent que les investigations comprenaient l’audition de témoins et plusieurs expertises techniques. Le service judiciaire a précisé que l’affaire est placée sous secret de justice.
Les premiers éléments versés au dossier font état d’une rupture ou d’une déconnexion du câble reliant les deux cabines du funiculaire, une piste examinée par les techniciens chargés des expertises. Les magistrats et spécialistes poursuivent leurs analyses pour déterminer précisément les circonstances et les responsabilités de l’accident.
Conséquences et questions
- La confirmation des identités doit permettre aux familles d’entamer les démarches administratives et les rapatriements éventuels.
- La procédure judiciaire concentrera l’examen des causes mécaniques et des opérations de maintenance antérieures.
- Les autorités locales ont mobilisé des équipes médico-légales et des services de soutien aux proches des victimes.
La tragédie du funiculaire da Gloria a suscité une vive émotion à Lisbonne et à l’étranger, alors que la justice poursuit ses vérifications. Aucun nouveau commentaire officiel n’a été diffusé publiquement en raison du secret de l’instruction.
Note de l’éditeur : cet article rapporte les éléments communiqués par le parquet et l’Institut de médecine légale. Il se limite aux faits établis et aux informations publiques diffusées par les autorités judiciaires portugaises.