Macron atteint un record d’impopularité en Nouvelle-Aquitaine

Un nouveau sondage publié ce mercredi révèle que la popularité d’Emmanuel Macron atteint un niveau historiquement bas, même en comparaison avec la crise des « gilets jaunes ». Selon l’enquête menée par un institut reconnu, seuls 27 % des Français expriment actuellement une opinion favorable à l’égard du chef de l’État, contre 39 % en 2018 au plus fort du mouvement social.

Un baromètre au plus bas

Les résultats du sondage établissent un record d’impopularité pour Emmanuel Macron. Parmi les principaux enseignements :

  • Seulement 27 % d’opinions favorables, un plancher inédit depuis son arrivée à l’Élysée.
  • Un recul marqué dans toutes les catégories d’âge, y compris chez les 65 ans et plus.
  • Une défiance grandissante face à la politique économique et sociale du gouvernement.

Cette défiance se cristallise sur les questions du pouvoir d’achat, de l’inflation et des réformes jugées trop rapides par une partie de la population.

Répercussions en Nouvelle-Aquitaine

Dans notre région, la tendance nationale se reflète dans les préoccupations quotidiennes : hausse des prix de l’énergie, coût de la vie en Gironde et en Dordogne, inquiétude des agriculteurs landais face aux incertitudes des marchés européens. À Bordeaux, plusieurs associations de consommateurs rapportent une augmentation des réclamations depuis le début de l’année.

À Bayonne et Pau, les élus locaux observent également une montée de la critique envers les orientations nationales : « Les habitants se sentent éloignés des décisions prises à Paris », confie un responsable municipal sous couvert d’anonymat.

Réactions et perspectives

Face à ces statistiques, l’Élysée a souligné sa détermination à poursuivre les réformes, notamment dans les domaines de la transition écologique et de la santé. Le président Macron doit annoncer un nouveau plan de soutien au pouvoir d’achat dans les prochaines semaines.

Dans l’opposition, certains partis réclament plus de concertation avec les forces sociales. Pour la gauche régionale, « il est urgent d’ouvrir un dialogue direct avec les acteurs du tissu local ».

En attendant, la cote de confiance du président reste scrutée de près, alors que l’échéance présidentielle de 2027 se profile à l’horizon. En Nouvelle-Aquitaine, comme ailleurs, le ras-le-bol fiscal et social semble redéfinir les débats politiques.

Tags

Partagez cette article :

Recevez gratuitement tous les matins à 7H votre journal par email ! Désabonnez-vous quand vous le souhaitez.

Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit, sed do eiusmod tempor incididunt ut labore et dolore