Un sondage publié par le quotidien israélien Maariv révèle qu’un tiers des Israéliens perçoit Emmanuel Macron comme leur principal ennemi diplomatique. Cette première place marque un tournant inédit dans les relations franco-israéliennes, déjà tendues depuis plusieurs mois.
Contexte et résultats du sondage
Selon l’étude publiée début septembre, 32 % des personnes interrogées considèrent la France comme la menace diplomatique la plus importante, devant la Russie (23 %) et l’Iran (17 %). Ce classement s’explique notamment par les critiques répétées du président français sur la gestion de l’opération militaire israélienne dans la bande de Gaza.
- 32 % des sondés : France
- 23 % des sondés : Russie
- 17 % des sondés : Iran
Réactions officielles à Tel-Aviv
Le ministère des Affaires étrangères israélien a déploré ces prises de position, jugées « partiales et contre-productives ». Plusieurs diplomates ont pointé du doigt « des propos injustes qui alimentent un climat d’hostilité » et ont appelé Paris à adopter une ligne plus équilibrée dans le conflit israélo-palestinien.
Conséquences pour Paris
Cette désignation intervient à un moment clé pour la diplomatie française, engagée sur plusieurs dossiers internationaux sensibles :
- Gel possible de certaines coopérations militaires et sécuritaires.
- Difficultés accrues pour la médiation dans le conflit du Proche-Orient.
- Affaiblissement de la position de la France au sein de l’Union européenne sur le dossier Israël-Palestine.
Analyse : En s’installant comme ennemi numéro un aux yeux d’une partie de l’opinion israélienne, Emmanuel Macron prend le risque de voir ses efforts de dialogue remis en question. Pour préserver sa crédibilité sur la scène internationale, Paris devra trouver un équilibre entre soutien à Israël et condamnation des violences, tout en prenant en compte les aspirations de ses partenaires régionaux.