Mémoires de Gisèle Pelicot : «Et la joie de vivre» 17 février

Les mémoires de Gisèle Pelicot, figure médiatique du combat contre les violences sexuelles, paraîtront le 17 février 2026 chez Flammarion sous le titre «Et la joie de vivre», annonce l’éditeur.

Une sortie mondiale en une vingtaine de langues

Le livre bénéficiera d’une sortie mondiale simultanée, traduit dans une vingtaine de langues, notamment aux États‑Unis où il paraîtra sous le titre anglais «A Hymn to Life». Flammarion précise que le récit a été écrit avec la journaliste et romancière Judith Perrignon.

Un récit voulu «d’espoir»

Selon la maison d’édition, Gisèle Pelicot «a décidé de raconter son histoire avec ses propres mots». Le texte est présenté comme «ciselé et bouleversant» et vise, toujours selon l’éditeur, à transmettre «un message d’espoir à tous ceux et toutes celles qui traversent des épreuves, comme à ceux et celles qui l’ont soutenue au cours de ces semaines d’automne 2024».

Contexte judiciaire

Gisèle Pelicot, 72 ans, s’est fait connaître du grand public à la suite du procès très médiatisé dit «des viols de Mazan» (Vaucluse), qui s’est tenu de septembre à décembre 2024. Elle a raconté avoir été droguée et violée pendant des années à son domicile par son mari, Dominique Pelicot, et par des dizaines d’hommes recrutés via Internet.

Lors du procès, l’intéressé a été condamné à 20 ans de réclusion criminelle. Il n’a pas fait appel. Une cinquantaine de co‑accusés, âgés de 27 à 74 ans, ont pour la plupart été reconnus coupables et condamnés à des peines allant de trois à quinze ans de réclusion. Le procès en appel d’un des prévenus devait, selon les informations publiées, se tenir à partir du 6 octobre à Nîmes.

Répercussions familiales

La parution des mémoires intervient aussi dans un contexte familial troublé : la fille de Gisèle Pelicot, Caroline Darian, a publié en 2022 un livre sur l’affaire, «Et j’ai cessé de t’appeler papa», et a exprimé publiquement des désaccords et des tensions familiales à la suite du procès.

Un livre au‑delà du portrait

Flammarion présente l’ouvrage comme un récit personnel qui dépasse le simple témoignage judiciaire pour interroger la résilience et la vie après le procès. La portée internationale de la sortie traduit, selon l’éditeur, la notoriété acquise par Gisèle Pelicot et l’intérêt public porté à cette affaire hors norme.

Le livre sera donc un nouvel élément public dans une affaire qui a profondément marqué le débat public sur les violences sexuelles en France et au‑delà.

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