Menaces à Marseille après un couscous : le maire Payan porte plainte

Marseille. Le maire de Marseille, Benoît Payan, a déposé plainte lundi après avoir reçu des menaces de mort et des messages à teneur raciste sur les réseaux sociaux, suite à la diffusion d’une vidéo le montrant en train de déguster un couscous lors d’un festival local.

Les faits

Selon le communiqué publié par l’entourage du maire et repris par l’AFP, plusieurs messages insultants et des menaces explicites ont été postés sous la vidéo incriminée. Benoît Payan a partagé sur X une capture d’écran d’un message injurieux et a indiqué avoir saisi les services de police en déposant une plainte contre X pour « menace de mort ou d’atteinte aux biens dangereuse pour les personnes à l’encontre d’un élu » au commissariat du 1er arrondissement de Marseille.

La réaction de l’élu

Sur son compte X, l’édile a condamné ces attaques : « Les menaces de mort et insultes en tout genre continuent et s’intensifient, mais elles ne m’arrêteront pas. Marseille et les Marseillais sont plus forts que la haine », a-t-il écrit, remerciant par ailleurs ceux qui lui ont apporté leur soutien.

Un climat préoccupant

Le dépôt de plainte intervient dans un contexte de hausse des atteintes à caractère raciste et xénophobe en France : les forces de l’ordre ont enregistré, selon les bilans nationaux, plus de 16 000 infractions à caractère raciste, xénophobe ou antireligieux en 2024.

Solidarité publique

  • Sébastien Delogu, député LFI de Marseille, a exprimé son soutien malgré ses fréquentes critiques à l’égard du maire.
  • Plusieurs responsables politiques, dont la présidente de la région Occitanie Carole Delga, ont également condamné les menaces.
  • Olivier Rioult, porte-parole du candidat RN Franck Allisio aux municipales à Marseille, figurait aussi parmi ceux qui ont apporté leur soutien public.

Procédure et enjeux

La plainte contre X vise à permettre l’ouverture d’une enquête afin d’identifier les auteurs des messages et de déterminer la nature exacte des menaces. Les autorités locales et les services spécialisés en cybercriminalité sont compétents pour remonter aux comptes et aux adresses IP associés aux publications en ligne.

Les élus locaux restent divisés sur le ton des débats publics à Marseille, ville marquée par des tensions politiques vives et une forte attention médiatique. Cette affaire relance la question de la protection des représentants publics et du traitement des contenus haineux sur les plateformes sociales.

Rappel : l’information reproduit les éléments rendus publics par l’entourage du maire et les dépêches d’agences. Aucune autre accusation ou élément nouveau n’a été ajouté à ce stade.

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