Un homme reconnaît avoir porté des coups de couteau à sa compagne
Un homme de 57 ans, en garde à vue depuis dimanche, a reconnu avoir tué sa compagne à coups de couteau dans un appartement de Montrabé, au nord de Toulouse. Il doit être déféré mardi devant les magistrats de Toulouse pour être mis en examen du chef d’homicide par conjoint, ont indiqué les autorités.
La victime, une femme de 46 ans, a été retrouvée grièvement blessée dans l’appartement. Selon le procureur de Toulouse, David Charmatz, la victime a reçu à priori deux coups de couteau. Les résultats de l’autopsie, qui permettront de confirmer le nombre et la nature des blessures, sont attendus pour éclairer les circonstances exactes du décès.
Le suspect s’est rendu aux forces de l’ordre : il a appelé les services de police dimanche matin pour se dénoncer, ce qui a conduit à l’ouverture immédiate d’une enquête, a précisé le parquet. Placé en garde à vue, il a reconnu les faits lors des premières auditions.
Orientation judiciaire et antécédents
Le parquet a ouvert une information judiciaire pour homicide par conjoint, procédure systématique lorsqu’un décès survient dans le cadre d’une relation intime. Le procureur David Charmatz a indiqué que l’homme ferait l’objet d’un déferrement à Toulouse ce mardi pour présentation devant un magistrat instructeur.
Le magistrat a également signalé que le mis en cause avait été impliqué dans des faits de violences conjugales à l’encontre d’une ancienne compagne, il y a près de 15 ans. Ces antécédents seront pris en compte dans l’instruction et lors des éventuelles suites judiciaires.
Enquête en cours
Les enquêteurs poursuivent leurs investigations afin de reconstituer la chronologie précise des faits et de déterminer les circonstances de l’homicide. Les auditions, les éléments médico-légaux et les résultats d’autopsie seront centraux pour la qualification définitive des faits.
Pour le moment, les magistrats se limitent aux éléments confirmés : la confession du suspect, la découverte du corps dans l’appartement de Montrabé et l’existence d’antécédents de violences. Aucune autre information n’a été rendue publique par le parquet.
Respect de la procédure
Le déferrement devant le juge d’instruction permettra de décider des suites judiciaires (mise en examen, détention provisoire ou contrôle judiciaire) en fonction des éléments rassemblés. Le parquet de Toulouse reste l’autorité compétente pour communiquer l’évolution de l’enquête.
Cette affaire intervient dans un contexte national où les violences conjugales et les féminicides font l’objet d’une vigilance judiciaire et médiatique accrue. Les autorités locales appellent à la prudence et au respect du travail des enquêteurs en cours.