Mort d’Agathe Hilairet à Vivonne : «Rambo», violeur multirécidiviste en garde à vue

Un homme de 59 ans, déjà condamné pour des viols, a été placé en garde à vue mercredi dans l’enquête sur la mort d’Agathe Hilairet, la joggeuse de 28 ans disparue le 10 avril à Vivonne (Vienne).

Un profil connu des services de justice

Selon des éléments révélés par la presse nationale, le principal suspect, surnommé « Rambo », a déjà fait l’objet de condamnations pour des faits similaires. Les archives judiciaires évoquent une première condamnation en 1994 à 12 ans de prison, puis une lourde condamnation en 2003 assortie d’une peine de 30 ans. Lors de cette seconde affaire, le procureur avait décrit le mis en cause comme « un homme dangereux, violent, incapable de résister à ses envies ».

Le quinquagénaire a purgé une longue peine et était sorti de détention en avril 2024, après environ 21 ans de détention au titre de sa deuxième condamnation. Depuis sa remise en liberté il serait domicilié à Vivonne, précise la presse citée par les enquêteurs.

Pourquoi il est suspect

Les enquêteurs ont établi un parallèle entre la mort d’Agathe Hilairet et les deux agressions précédentes commises par le suspect, qui auraient visé des joggeuses et impliqué des violences sexuelles sous la menace d’une arme. Son nom serait remonté lors du tri et de l’examen d’environ 200 profils passés au crible par les investigators.

  • Pas d’alibi solide pour la date du 10 avril, jour de la disparition d’Agathe, selon les mêmes sources.
  • Des analyses en cours : les experts de lInstitut de recherche criminelle de la gendarmerie (IRCGN) examinent notamment le téléphone portable du suspect afin de vérifier sa présence ou non dans le secteur au moment des faits.
  • La garde à vue doit permettre de préciser l’éventuelle implication du mis en cause et d’obtenir des éléments exploitables par la justice.

Réactions locales et procédure

Des voisins interrogés par les médias décrivent des perceptions contrastées : pour certains, l’homme paraissait discret et sympathique, pour d’autres il était peu sociable. La procureure de Poitiers, Rache Bray, en charge du dossier, devait fournir des précisions sur l’avancement de l’enquête dans la journée.

La mort d’Agathe Hilairet avait été largement suivie par les autorités et suscite une vive émotion dans la Vienne. Les investigations se poursuivent afin d’établir clairement la chaîne des responsabilités et de confirmer ou d’écarter la participation de ce suspect aux faits reprochés.

Sources : articles de presse nationale et locaux cités par les enquêteurs, communiqués du parquet de Poitiers, éléments d’enquête relayés par BFMTV et Le Parisien.

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