Le tribunal judiciaire de Pau confronté à deux dossiers d’homicides involontaires
Le tribunal judiciaire de Pau doit se pencher, ce jeudi 25 septembre, sur deux affaires distinctes d’homicide involontaire survenues dans les Pyrénées-Atlantiques. L’une renvoie à un piéton mortellement renversé à Pau au printemps, l’autre concerne un accident mortel survenu en Soule le 6 août 2024.
Un dossier paloise susceptible d’être renvoyé
La première affaire évoquée dans l’ordonnance porte sur le décès d’un piéton à Pau en avril. Le conducteur mis en cause, déjà mentionné lors d’une précédente enquête locale, devait comparaître mais l’audience risque d’être renvoyée. Les éléments publiquement disponibles indiquent que la procédure suivra son cours devant les magistrats palois en fonction des suites de l’instruction.
Accident mortel à Moncayolle-Larrory-Mendibieu : alcool et cannabis en cause
La deuxième affaire concerne un violent choc frontal survenu le 6 août 2024, vers 20 h 25, sur la route départementale D2, entre Mauléon-Licharre et Navarrenx, près de Moncayolle-Larrory-Mendibieu (Soule).
- Un véhicule aurait quitté la route en ratant un virage et heurté de plein fouet la voiture arrivant en sens inverse.
- La passagère avant d’un des véhicules, âgée de 76 ans, a été tuée.
- Le conducteur de ce véhicule, son mari âgé de 75 ans, a été blessé et s’est vu prescrire 30 jours d’ITT.
- Une passagère arrière, une femme de 85 ans, a été très grièvement blessée et a reçu 100 jours d’ITT.
Le conducteur mis en cause, âgé de 29 ans et domicilié dans la région toulousaine, a été contrôlé positif à l’alcool et au cannabis. Il présentait des antécédents de consommation de stupéfiants. Placé en détention, il comparaît détenu ce jeudi devant le tribunal de Pau. Dans ce dossier, aucune demande de renvoi n’a été formulée.
Procédure et enjeux
Ces audiences relèvent du chef d’homicide involontaire, une qualification qui peut conduire à des peines de prison et à des amendes, en fonction des circonstances et de la responsabilité retenue. Les magistrats devront apprécier les éléments techniques (constats d’enquête, analyses toxicologiques, expertise des véhicules) et les responsabilités pénales des conducteurs impliqués.
Les familles des victimes et les parties civiles seront particulièrement attentives au déroulé des audiences, tandis que la justice devra établir si des fautes caractérisées — excès de vitesse, alcoolémie, conduite sous stupéfiants ou négligence — sont à l’origine des drames.
Précision : l’article reprend les faits rendus publics par la juridiction et les services d’enquête. Aucune information nouvelle au-delà des éléments officiels n’est rapportée.